Agenda FPP 10 novembre

mercredi 9 novembre 2022
par  Rosa

la CGT appelle à une journée de greve interpro et de mobilisation nationale pour les salaires et la retraite à 60 ans
Depuis des mois, face à l’inflation galopante, les travailleurs et les travailleuses de tous les secteurs professionnels se mobilisent pour obtenir des augmentations générales de salaire.
Le gouvernement ne répond aux urgences sociales et à la montée des inégalités que par des mesurettes inefficaces à l’image de la loi sur le pouvoir d’achat. Il poursuit même ses projets de régression sociale en matière de droit au chômage et de report de l’âge de départ à la retraite.
Dans le même temps, les entreprises touchent de plus en plus d’aides publiques – leur montant est estimé à plus de 157 milliards d’euros cette année. Les grandes entreprises, à l’image de TotalEnergies, versent toujours plus de dividendes à leurs actionnaires.
Malgré les répressions syndicales, les travailleur·ses engagé·es dans les mouvements sociaux restent déterminé·es ; et pour maintenir un rapport de force et exiger : de bonnes retraites à 60 ans et plus tôt pour tous les métiers pénibles ; et des augmentations de salaires, du Smic et l’indexation automatique de tous les niveaux de rémunération sur le coût de la vie, la CGT appelle donc à une journée de grève interpro et de mobilisation nationale
et le rdv pour la manifestation est donné à 14h sur la place de la République !

À 17h, le Consulat organise une Vente aux enchères caritative d’objets d’art en soutien au Planning Familial
et si vous voulez y participer, rdv à partir de 17h au Consulat, c’est au 14 avenue Parmentier, métro Voltaire

à 19h ce soir, il y aura la Réunion mensuelle de la caisse de solidarité Kaliméro, une assemblée solidaire des prisonniers et prisonnières de la guerre sociale.
Ces rencontres sont l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques face à la répression, d’assurer le suivi des différentes histoires et de discuter des situations qui se présentent. Elle est également un moment de discussion autour des possibles moyens d’esquive, de résistance et d’auto-organisation offensive contre la machine judiciaire et carcérale. Enfin, c’est un moyen de renflouer les caisses pour envoyer des mandats à celles et ceux accusé·e·s d’actes de révolte dont Kaliméro est solidaires.
Et si vous voulez participer à la réunion de ce soir, rdv à 19h, à la Kunda, 48 rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-seine.

À 19h aussi ce soir, l’association Déb’Acteur, le Mouvement Français pour un Revenu de Base et le Revenu de Base de Montreuil, proposent un débat-jeu pour vous faire vivre une expérience ludique, immersive et pédagogique sur la question du revenu universel étudiant
et si vous voulez y participer c’est ce soir à 19h à la Salle de la résistance, 50 avenue de la Résistance à Montreuil, Métro Croix de Chavaux

Dans le cadre du procès devant la cour d’assises de Paris du CRS qui a mutilé Laurent en 2016, un procès qui aura lieu les 12, 13 et 14 décembre prochain au Palais de justice de Paris, plusieurs événements auront lieu hors les murs et avant le procès, notamment aujourd’hui et demain :
Le 15 septembre 2016 place de la République, Laurent, syndicaliste de la santé, a eu un œil arraché par une grenade lancée par un policier antiémeute.
Les 12, 13 et 14 décembre prochain, Alexandre Mathieu sera le premier policier a être jugé par la cour d’assises pour avoir mutilé un manifestant.
Le collectif de soutien à Laurent n’attend rien de l’institution judiciaire. Aussi il a décidé d’organiser un tribunal populaire en amont. Ce procès sera celui de la police, de la justice et de l’État.
ce soir à 18h30, une réunion d’information et d’organisation de ce contre-procès aura lieu à la BDT de Paris, dans l’annexe Turbigo qui se trouve au 67 rue de Turbigo, métro République
et demain : à 14h aura lieu la première séance de "contre-procès", autour de LA FABRIQUE DU NON-LIEU ET DE L’IMPUNITÉ, et ce sera au lycée autogéré de Paris qui se trouve au 393 rue de Vaugirard , métro Convention

à partir de 10h demain, l’ANC et le PRCF organisent un Rassemblement "Oui à la Paix, Non à la 3ème guerre mondiale !", à l’occasion des commémorations du 11 novembre 1918
Alors que les peuples continuent à souffrir des guerres qui se sont généralisées depuis la fin du camp socialiste et du monde bipolaire sous l’effet des poussées guerrières continuelles depuis trente ans en provenance des Etats-Unis et de l’OTAN, nous assistons aujourd’hui à des tentatives de rééquilibrages des rapports de force internationaux de la part de leurs nouveaux concurrents. D’où le danger grandissant que ces conflits dégénèrent en guerre ouverte entre puissances nucléaires.
Au moment où le capitalisme dominant est entré dans une crise qui remet en cause ses fondements mêmes et son fonctionnement, la situation, comme cela a déjà été le cas à deux reprises au cours du siècle écoulé, amène ses dirigeants à envisager la fuite en avant vers la guerre mondiale comme seule issue pour la survie de leur système. Ils attendent de cette fuite meurtrière qu’elle leur permette de faire des bénéfices monstres pour les spéculateurs et les gros actionnaires du complexe militaro-industriel et pharmaco-chimique mondialisé ; et pensent ainsi éviter l’effondrement prévisible de la monnaie virtuelle imposée au monde entier.
La spirale mortifère en cours rappelle la marche vers l’abime qui s’est par deux fois abattue sur le monde au cours du siècle écoulé et c’est la raison pour laquelle l’ANC et le PRCF organisent cette manifestation anti-guerre à l’occasion du 11 novembre et le rdv est donné demain matin à 10h sur la place de la Nation

à 11h demain matin, le Syndicat Unifié du Bâtiment RP – CNT-F organise un Rassemblement "Journée du souvenir" pour les travailleur·euses du BTP mort·es au travail en 2022
Cet hommage solennel aux plus de 100 morts parmi les salarié.es de l’industrie du BTP, lors de l’année écoulée, marquera la continuité de la guerre de classe que font la bourgeoisie et le patronat, prêts à sacrifier les travailleureuses au nom du profit immédiat.
Et si vous voulez commémorer les mort·es de la guerre de classe, avec le syndicat unifié du Bâtiment RP – CNT-F, rdv demain matin à 11h dans le square Louise Michel, métro Anvers

à partir de 15h demain et jusqu’à 19h dimanche, la MSH Paris-Nord organise la 7ème rencontre annuelle des lanceurs d’alerte
avec au programme : projections de films dont la projo de "Dark Waters" et des rencontres avec des lanceuses et lanceurs d’alerte, parmi lesquel.le.s : plusieurs militant.e.s des organisations écologistes Dernière rénovation et XR
et si vous voulez participer à ces rencontres, rdv à partir de 15h demain et jusqu’à 19h dimanche à la MSH Paris Nord, 20 avenue George Sand, à Saint-Denis
et pour consulter le programme complet de ces rencontres, rdv sur : https://lanceurs-alerte.fr/programme

demain à 19h, la Bibliothèque des Fleurs Arctiques propose une discussion collective : Le care, nid d’espion
Mais qu’est-ce que l’éthique du care, née au sein d’une perspective de réforme du capitalisme, peut bien avoir à faire dans des luttes, dans des AG, dans des aires de contestation sociale ? Qu’est-ce que des militants peuvent bien trouver de subversif et de critique à un terme introduit en France par Martine Aubry ? Que se passe-t-il quand, dans une occupation de fac, une des préoccupations majeures est la constitution d’espaces safe et la prévention toujours floue de tout ce qui pourrait nuire au bien-être (supposé) des personnes ? Le care est-il une pratique ou une gestion ? Le safe est-il une question de soin, ou une question d’ordre ? Comment penser l’éthique et le soin dans une perspective sincèrement révolutionnaire ? C’est autour de ces questions que la bibliothèque des fleurs Arctiques propose de discuter collectivement du care, et si vous voulez participer à cette discussion collective, rdv demain à 19h, aux Fleurs Arctiques, 45 Rue du Pré Saint-Gervais, métro Hoche

on en a parlé dans l’agenda de mardi avce Anouk, à partir de 19h demain soir et tout le we, A2C - Pour l’Autonomie de classe propose un we de formations et de débat
Depuis 2016, Autonomie de Classe organise tous les deux mois des week-ends de discussions, de débats, de formations, d’organisation. Ce weekend, ce sera le 38eme week-end, avec des militant.e.s qui viennent de Rennes, de Nantes, de Marseille, de Toulouse, de Paris 20, Paris 18, ou encore de Montreuil, pour discuter de la situation politique et s’organiser face aux attaques auxquelles nous devons faire face, notamment au racisme et à la menace fasciste, mais aussi sur les fronts féministes, dans les syndicats, les associations et collectifs de lutte de quartiers, etc.
Au programme de ce we, il y aura notamment des discussions autour de Saïd Bouamama et Vanina Giudicelli – sur la stratégie antifasciste à adopter dans la période actuelle ; un cycle féminisme pour réfléchir aux origines de l’oppression des femme ; une discussion Sur la crise actuelle et l’inflation ; et une discussion sur le Syndicalisme ; Et si vous voulez retrouver le programme complet, rdv sur le site : https://www.autonomiedeclasse.org/
et pour participer à ce 38ème we de formation et débats organisé par A2C autonomie de classe, rdv demain soir à partir de 19h et samedi et dimanche toute la journée au Foyer Bisson qui se trouve au 15 rue Bisson, métro Couronnes ; et pour info : un accueil d’enfants y sera pris en charge collectivement
samedi 12 novembre, à 13h30, à l’université Paris 8 (2 rue de la Liberté, Saint-Denis)
samedi à 13h30, Riposte Collective et la Contre Voie, spécialistes en libertés informatiques, organise un atelier d’Autodéfense numérique pour former les militant.e.s à la protection de la vie numérique, surveillée de plus en plus abusivement.
Et si vous voulez participer à cet atelier de défense numérique, rdv samedi à 13h30 à l’université de Saint-Denis, métro St-Denis-Université

samedi aussi à 14h, la coalition pour la COP 27 qui réunit de nombreuses organisations écologistes parmi lesquelles le réseau Action Climat, les citoyens pour le Climat, Ensemble pour le Climat, la marche mondiale pour le climat ou encore le Mouvement de la paix, appelle à une manifestation pour le Climat à l’occasion de la COP27 qui se tient en ce moment en Egypte
En 2015, les pays du monde entier se sont engagés lors de l’accord de Paris, à tout faire pour limiter le réchauffement bien en deçà de 2 degrés, si possible en dessous de 1,5 degrés. Les engagements de réduction d’émissions pris et les moyens engagés depuis, sont pourtant très loin de permettre la tenue de cet objectif.
Alors que 2022 est à ce jour l’année la plus chaude jamais mesurée en France, qu’une publication du CNRS et de Météo France indique que nous sommes tendanciellement sur une hausse de 3,8 degrés d’ici à la fin du siècle dans l’hexagone, que les catastrophes climatiques s’enchaînent sur la planète et que la récession mondiale menace, c’est d’un véritable plan mondial pour une transition juste dont nous avons besoin.
C’est pourquoi, la coalition COP27 appelle tous les citoyens et les citoyennes, tous les responsables associatifs et syndicaux, toutes les collectivités locales, à se mobiliser à l’occasion de la COP27 pour exiger des politiques publiques qui nous engagent effectivement toustes dans une transition juste, équitable et respectueuse des communautés en première ligne reposant sur une réduction immédiate et significative de nos émissions annuelles.
Alors que cette COP27 se tient en Égypte, l’un des régimes les plus répressifs au monde, la coalition pour la COP27 appelle également au respect des droits humain
et pour toutes ces raisons, la coalition pour la COP27 appelle donc à une manifestation et à des rassemblements partout dans le monde samedi à 14h et pour connaitre les rdv proposés en France, rdv sur : https://reseauactionclimat.org/marche-climat-cop-27-12.../

à 14h aussi samedi, l’organisation féministe Nous Toutes organise un atelier pancartes pour préparer la manifestation du 19 novembre prochain contres les violences sexistes et sexuelles.
et si vous voulez y participer, rdv samedi à 14h à la BDT de paris, 3 rue du château d’eau, métro république

samedi à partir de 15h, le squat de la Baudrière organise une Soirée pour les 4 ans du mouvement des Gilets Jaunes
avec au programme des débats sur le mouvement des GJ et la répression qui lui a été opposée, des concerts avec notamment DjamhellVice et des expos photos avec notamment les clichés de Serge d’Ignazio
et si vous voulez fêter les 4 ans des GJ, rdv samedi à partir de 15h à la Baudrière, 65 bis Rue Voltaire à Montreuil, métro Robespierre

dimanche à partir de 12h, Jina Soulèvement Coordination Gauche-féministes, la Coordination des groupes de gauche et féministes et ‎La Cantine Syrienne de Montreuil organisent une cantine solidaire avec la résistance des prisonnier.es en Iran
Depuis le meurtre de Jina-Mahsa Amini il y a plus de six semaines, un soulèvement populaire, avant tout féministe et anti-autoritaire a vu le jour en Iran. Jour et nuit et dans tout le pays, dans la rue, sur les toits, dans les cimetières, les lycées, les collèges, les universités, les prisons, les usines et les ateliers des raffineries ou les mines, dans les transports, dans les marchés et dans les quartiers commerçants : des rassemblements, des manifestations ou des grèves sont iùmprovisés pour renverser la République islamique d’Iran.
La physionomie des villes a changé : des graffitis rappellent la haine sans borne à l’égard des Bassidji et du Sepah Pasdaran ainsi que de toute forme d’oppression ; des femmes manifestent ensemble, avec ou sans voile ; des lycéennes chantent et occupent la rue, le poing levé ; à l’occasion des enterrements et des commémorations, des milliers de manifestant.es en marche vers la tombe des défunt.es forment une marée humaine qui bloque la circulation en scandant : « les martyrs ne meurent pas » ; à l’échelle des quartiers, les habitant.es se retrouvent autour de grands feux ou derrière des barricades, occupent l’espace et crient ensemble la chute de la République islamique et affrontent à mains nues les forces de l’ordre surarmées.
La répression est bien sûr omniprésente et a plusieurs visages : du meurtre en pleine rue (plus de 300 personnes estimées à ce jour dont 40 adolescent.es) aux condamnations à de lourdes peines, en passant par les arrestations massives, les disparitions forcées, le kidnapping de cadavres (pour éviter que les sévices commis par les forces de l’ordre soient rendus publics).
Malgré ces violences barbares que la République islamique inflige, la colère continue à s’exprimer de l’autre côté des murs des prisons. La prison est et a toujours été un foyer important de résistance. La nuit du 15 octobre dernier, la prison d’Evin à Téhéran, un des symboles de la répression de la République Islamique (et du régime du Chah), a ainsi été incendiée par les forces de l’ordre. Selon les sources officielles, 8 prisonniers y ont trouvé la mort, mais les témoignages d’autres prisonnier.es évoquent l’organisation d’une répression sanglante des détenu.es à l’intérieur de la prison.
Depuis les geôles de la République islamique d’Iran, de nombreuses voix se font entendre : des militant.es dénoncent leurs conditions de détention, les pressions et tortures subies ; certain.es incarcérées avant la mobilisation témoignent leur solidarité avec les manifestations actuelles, dont ils et elles ont planté les graines par des années de luttes ; d’autres enfin, se font entendre par la voix de leurs familles et détaillent les conditions de leurs arrestations, de détention, les tentatives de manipulation et d’écrasement de la moindre contestation à l’intérieur des prisons.
Pour faire entendre les voix des prisonnier.es de la République islamique, et témoigner de leur solidarité, les organisations Jina Soulèvement Coordination Gauche-féministes, la Coordination des groupes de gauche et féministes et ‎La Cantine Syrienne de Montreuil organisent donc une cantine solidaire ; et si vous voulez y participer rdv dimanche à partir de 12h à l’AERI, 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro croix de Chavaux

dimanche à 13h, La Brigade de Solidarité Populaire de Paris Sud organise une cantine de soutien au Malaqueen, le squat et centre social autogéré de Malakoff où vivent une quarantaine de personnes, expulsables depuis le 22 août dernier
et si vous voulez y participer, c’est dimanche à partir de 13h au Malaqueen, 70 Rue Gallieni, à Malakoff, Métro Étienne Dolet

Dimanche à 14h, le collectif féministe des Garces inaugure un espace d’autodéfense féministe !
Le but de cet espace qui est ouvert aux femmes cis, personnes trans et non-binaires, c’est d’apprendre à se défendre contre les agressions de tout type : physiques, verbales, sexuelles, médicales...
Au programme de cette inauguration il y aura :
 atelier éveil du corps – pour apprendre à occuper l’espace et s’autoriser à être violent.e
 un Groupe de parole sur les agressions et les violences qu’on a pu voir et/ou vivre
 des Entrainements pour apprendre à réagir à une agression mise en scène
 et un atelier pour apprendre quelques Bases de Krav-Maga
et si vous voulez participer à ces ateliers d’autodéfense féministe avce le collectif des garces, rdv dimanche à partir de 14h au Mie Bastille, c’est au 15 rue des Tournelles, métro Bréguet-Sabin

Dimanche à 15h, le Collectif contre la ligne 18 organise sa Plénière mensuelle
et si vous voulez rencontrer les membres du collectif contre la ligne 18 et discuter avc elleux de l’avancée des travaux et de la lutte contre la ligne 18 du Grand Paris, rdv dimanche à 15h au camp de Zaclay, sur la Route de Trappes à Villiers-le-Bâcle

Enfin, lundi matin à partir de 11h : il y aura l’Assemblée hebdomadaire des chômeurs et chômeuses
et si vous voulez y participer c’est donc lundi à partir de 11h au DOC, 26 rue du Docteur Potain, métro télégraphe

MUSIQUE – Llamando A Julia - Trabajar Para Morir, en concert samedi à 20h au Cirque Électrique

RDV CULTURELS
dans le cadre de la motion "Non aux guerres, non aux impérialismes - Activons la résistance internationaliste", adoptée par la Fédération Anarchiste au 80ème congrès à Merlieux le 6 juin dernier, la librairie Publico propose plusieurs évenements antimilitaristes cette semaine :
de 13h à 19h, l’exposition « Faites de l’Art pas la Guerre » réalisée par Claude Gaisne est toujours proposée

à partir de 15h demain, il y aura dans le même cadre, et pour le 11 novembre : une Journée de résistance à la militarisation – avec au programme une rencontre et Présentation de L’Union Pacifiste par Maurice Montet, une discussion CONTRE LE Service national universel avec Des membres du Collectif NON au SNU, avec une projection-débat autour du document audio-visuel « SNU, EMBRIGADEMENT DES JEUNES, acte 10 » et un récital de l’auteur-compositeur de chanson portugaise Pedro Fidalgo
samedi à partir de 18h : il y aura un DJ Set antimilitariste "musique vs le silence des pantoufles"
et dimanche à partir de 16h un Récital de chansons et poésies antimilitaristes,« Maudite soit la guerre » proposé par Nathalie Solence, Pascale Locquin, Monica Jornet, Marc Havet, Nicolas Duclos et Bruno Daraquy.
rdv à la librairie Publico, au 145 rue Amelot, métro Oberkampf

à 19h ce soir, le Lieu-dit organise une Débat : La gauche et le travail, sortir du déni ? avec Arthur Brault-Moreau, Thomas Coutrot, Coralie Perez
Y-a-t-il vraiment une « gauche du travail » ? N’est-ce pas plutôt une gauche de l’emploi à tout prix ? Pourquoi la plupart des partis et organisations de gauche, dans leur fonctionnement quotidien, reproduisent-elles les pires travers du management capitaliste ? Et last but not least : Comment sortir de cette situation intenable ? C’est autour de ces questions que discuterons : Arthur Brault-Moreau, Thomas Coutrot, Coralie Perez, à partir de leurs ouvrages : Le syndrome du patron de gauche. Manuel d’antimanagement (Hors d’Atteinte) et Redonner du sens au travail, une aspiration révolutionnaire (Seuil) ; et si vous voulez en discuter rdv à 19h ce soir au Lieu-Dit, 6 rue Sorbier, métro Ménilmontant

à 19h aussi ce soir, Le Comité pour l’Abolition des Dettes illégiTiMes, ATTAC France, le CEDETIM, et l’assoc Survie organisent une rencontre-débat avec Éric Toussaint à l’occasion de la parution de son dernier livre Banque mondiale : une histoire critique, paru aux éditions Syllepse
La Banque mondiale cherche-t-elle réellement à combattre la pauvreté dans le monde ? Quel est le bilan de son action, qui s’étend sur plus de sept décennies ? Qui dirige la Banque mondiale et comment fonctionne-t-elle ? Quels sont ses rapports avec les grandes puissances et en particulier avec les États-Unis ?
Quelles relations entretient-elle avec d’autres grandes institutions internationales comme l’ONU, le FMI, l’OMC ? Pourquoi les politiques qu’elle recommande ne garantissent pas aux populations la satisfaction de leurs besoins fondamentaux et de leurs droits ?
Pourquoi la Banque mondiale soutient-elle des régimes dictatoriaux ? Pourquoi intervient-elle pour déstabiliser ou aider à renverser des gouvernements qui cherchent une voie originale ? Pourquoi affirme-t-elle qu’une montée des inégalités est nécessaire au développement ?
Pourquoi affirme-t-elle que les pays du Sud doivent s’endetter pour se développer ? A-t-elle une responsabilité dans l’éclatement des crises de la dette des pays en développement ? Quel est l’impact de son action sur la sécurité alimentaire, sur l’environnement, sur la santé publique, sur les femmes, sur ceux et celles qui vivent de leur travail ?
Si vous voulez en discuter avec l’auteur, l’historien et économiste Eric Toussaint, et avec Gus Massiah (membre fondateur du Cedetim), Stéphanie Treillet (chercheuse en économie du développement au Centre d’économie de l’Université Paris-Nord), Jules Falquet (sociologue à l’Université Paris 8), Lionel Zevounou (de l’Université Paris Nanterre et co-fondateur du Collectif pour le Renouveau Africain – CORA) et Huayra Llanque (ATTAC France), rdv à 19h ce soir au CICP, 21 ter rue Voltaire, métro Rue des Boulets ou Nation

à 19h aussi ce soir, la librairie Utopia organise une rencontre avec Mathieu Burgalassi et Antoine Dubiau autour du “Survivalisme, et des écofascismes… : quand écologie rime avec extrême droite”.
Mathieu Burgalassi est un anthropologue qui vient de publier La peur et la haine, aux éditions Michel Lafon, une chronique de ses 4 années en immersion chez les survivalistes, à la poursuite des peurs les plus enfouies de l’Occident modernes.
Le géographe et militant écologiste Antoine Dubiau vient de publier Écofascismes, aux éditions Grevis, un ouvrage dans lequel il propose une veille sur les appropriations politiques réactionnaires de l’enjeu écologique.
Et si vous voulez discuter avec eux de survivalisme et d’écofascismes, rdv à 19h ce soir à la Librairie Utopia, 1 Rue Frédéric Sauton, métro maubert-Mutualité

à 19h ce soir, la librairie coopérative Envie de Lire organise un Apéro-photo avec Tangui Perron autour de "Rose Zehner & Willy Ronis : naissance d’une image", paru aux Editions de l’Atelier
Un petit livre-enquête pour comprendre l’origine et le destin d’une image : le cliché de Willy Ronis représentant Rose Zehner, militante et ouvrière, s’adressant à ses camarades ouvrières lors d’une grande grève à l’usine Citroën Javel à Paris au printemps 1938. Redécouverte dans les années 80 et publiée dans L’Huma, cette photo a fait de Rose une grande figure de la lutte et du féminisme ouvriers. Et si vous voulez discuter avec Tangui Perron de ce livre, rdv à 19h ce soir à la librairie Envie de Lire, 16 Rue Gabriel Péri à Ivry-sur-Seine, métro Mairie d’Ivry

À 19h tjr ce soir, Le réseau Serhildan Paris et le squat du Malaqueen proposent une projection-débat autour du film documentaire « L’histoire de Jiyan », réalisé par Haluk Ünal.
Ce documentaire en Kurmanjî sous-titré français se déroule dans les montagnes de la région du Zap où, à travers le récit de Jiyan, nous suivons l’histoire de la lutte des femmes Kurdes. Le film donne un aperçu sensible sur la situation de ces combattantes luttant pour leur libération et celle des peuples du monde entier face à des régimes oppressifs mais également face à une organisation traditionnelle patriarcale. Et si vous voulez découvrir ce documentaire, rdv à 19h ce soir au squat Malaqueen, 70 Rue Gallieni, à Malakoff, métro Etienne Dolet

à 19h encore ce soir, la librairie Michèle Firk organise une rencontre présentation et lectures de Nunatak n°7, revue d’histoires, cultures et luttes des montagnes
Dans une langue Inuits, le terme nunatak désigne une montagne s’élevant au dessus des étendues gelées, où se réfugie la vie pour perdurer pendant l’ère glaciaire.
La revue Nunatak se veut un support pour développer et partager des critiques, depuis les régions montagneuses, un moyen de concrétiser l’opposition au monde tel qu’il se présente, de dévier du sentier balisé des flux de la marchandise et de l’autorité, de s’attaquer à ce qui nous sépare les uns des autres, et de plonger dans les histoires que racontent les ruisseaux, les êtres, les arbres ou les rochers…et à partir du 7eme numéro de la revue, la librairie Michèle Firk propose de discuter de la touristification des sommets, entre industrie de masse et challenges pour milliardaires, du « travail détaché », forme moderne de l’exploitation du sous-prolétariat ouvrier agricole international, martialement promu pendant le confinement, ou encore de l’arrivée de téléphérique dans un village des Alpes autrichiennes avant guerre.
Et si vous voulez participer à cette rencontre autour de la revue Nunatak, rdv à 19h ce soir à la librairie Michele Firk, 9 rue François Debergue, à Montreuil, métro croix de Chavaux

à 20h ce soir, la maison des familles de Trappes organise une représentation de la Conférence gesticulée "De la Fourche à la fourchette", proposée par Matthieu Dalmais
dans cette conférence gesticulée, Matthieu Dalmais propose une reflexion sur le groupe local pour une « Sécurité Sociale de l’Alimentation » et le collectif SQYPousse qui réfléchit à la mise en place d’une « mutuelle locale de l’alimentation » ; et si vous voulez la découvrir, rdv à 20h ce soir à la Salle Gravaud, de la Maison des familles, 21 rue Jean Zay, à Trappes, c’est pas très loin de la gare de Trappes (côté quartier de l’Observatoire).

À 20h aussi ce soir, le comité Centrales propose dans le cadre de sa tournée nationale pour "Réveiller les esprits antinucléaires" co-organisée avec Greenpeace France, la Confédération Paysanne, ATTAC France, le CEDRA et le Réseau "Sortir du nucléaire", une projection-débat autour du documentaire "Notre Terre mourra proprement"
Ce film, réalisé de manière amateure et bénévole dans un cadre associatif, raconte l’histoire oubliée des luttes victorieuses contre les déchets nucléaires. On a en effet vite oublié que, depuis des décennies, partout en France, les populations rurales de multiples territoires se sont unanimement soulevées avec les écologistes contre les projets de l’ANDRA, Agence Nationale de gestion des Déchets Radioactifs. Alors que CIGEO à Bure vient d’être déclaré d’utilité publique et que les piscines de La Hague débordent, ce film retrace, à partir de témoignages ainsi que d’images d’archives, l’histoire sociale et les méthodes coloniales de l’industrie nucléaire.
Cette tournée est organisée en parallèle du débat public sur les nouveaux EPR et de la concertation nationale sur le mix énergétique, deux débats qui se focalisent principalement sur des questions techniques et ne prennent le temps ni de faire un vrai bilan historique, ni d’aller à la rencontre de l’ensemble de la population.
Ainsi, tandis que la filière est déjà au travail et que le gouvernement légifère pour accélérer le mouvement, nous proposons dans le même temps une quarantaine de dates partout en France. Afin de "Réveiller les esprits antinucléaires" et de faire collectivement le bilan de cette industrie sur la base du constat suivant : les Françaises et les Français n’ont jamais consenti ni au nucléaire ni à ses déchets.
Et si vous voulez découvrir ce documentaire réalisé pour la tournée nationale du comité Centrales, un collectif ligérien nomade, contre les échelles industrielles et l’atomisation du monde, et pour des autonomies locales fédérées par bassin-versant, rdv à 20h, à la Salle des Fêtes qui se trouve 1 rue d’Enghien, à Eaubonne

à 19h demain soir, La Cantine Syrienne de Montreuil organise une soirée projection-débat autour du film "Hitch, une histoire iranienne", en présence de la réalisatrice Chowra
Iran, 1988. Des milliers de prisonniers politiques, enfermés depuis les lendemains de la révolution de 1979, sont massacrés. Ces derniers des révolutionnaires opposés à Khomeini sont liquidés dans le plus grand secret. Parmi elles et eux, Fatemeh Zarei, ma mère. Tandis que l’État iranien nie toujours ses crimes et s’efforce encore aujourd’hui d’en effacer les traces, le film part en quête des lieux, des objets et des gestes qui permettront de dénouer le silence, là où seul l’intime reste en témoignage d’une politique.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec sa réalisatrice, rdv demain soir à 19h à l’AERI, 57 rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

à 19h30 demain, les éditions libertalia organisent une rencontre avec Nicolas Kssis-Martov, autour de "Qatar, le Mondial de la honte", paru aux éditions libertalia
La Coupe du monde au Qatar relève bien du cauchemar annoncé. Il a d’abord fallu modifier le calendrier sportif en raison du climat désertique ; puis imaginer des stades entièrement climatisés, une aberration écologique ! Les aspects humains achèvent de rendre ce Mondial inadmissible : non-respect des droits des femmes, des homosexuels, des libertés individuelles, et plus de 6 000 morts sur les chantiers des stades parmi les ouvriers venus du Népal et d’Inde. En revenant sur ce « Mondial de la honte », et en convoquant des exemples historiques qui trouvent écho dans l’actualité, l’auteur interroge l’enjeu politique que représente le sport et le pouvoir d’agir des athlètes face à l’inacceptable ; et si vous voulez en discuter avec Nicolas Ksiss-Martov, rdv à 19h30 demain, aux éditions Libertalia, au 12 rue Marcellin Berthelot, à Montreuil

samedi à 16h, le ciné l’Ecran de St-Denis et le Festival ciné Banlieues proposent la projection en avant-première du film GRAND PARIS, réalisé par Martin Jauvat
Leslie, un jeune banlieusard désabusé, entraîne son meilleur pote Renard dans une combine foireuse à l’autre bout de l’Île-de-France. Sur un chantier de la future ligne de métro du Grand Paris, ils découvrent un mystérieux artefact. De quoi aisément en tirer un petit billet. Mais au fil
de leur périple la banlieue parisienne devient le théâtre d’étranges phénomènes.
Et si vous voulez voir ce film en avant-première et en discuter avec son réalisateur, rdv samedi à 16h au ciné l’Ecran de St-denis, c’est au passage de l’aqueduc, à la sortie du métro Basilique

samedi à 17h, le Maltais rouge organise une Rencontre-débat autour du livre de Karine Clément, Denys Gorbach, Hanna Perekhoda, Catherine Samary, Tony Wood, "L’invasion de l’Ukraine. Histoires, conflits et résistances populaires", paru aux éditions La Dispute
Où en est la guerre en Ukraine, près de huit mois après le début de l’invasion par l’armée russe, et que peut-on espérer pour l’avenir ? Quelles en sont les conséquences humaines, socio-économiques, politiques, en Ukraine et en Russie ? Comment penser, aujourd’hui, l’impérialisme, la solidarité entre les peuples et l’internationalisme ?
C’est à ces questions que tenteront de répondre :
Nara Cladera : membre de la Commission internationale de l’Union syndicale Solidaires
Karine Clément : sociologue, spécialiste des mouvements sociaux en Russie, autrice du chapitre "La société russe face à la guerre"
Bernard Dréano : membre du CEDETIM et de l’Assemblée européennes des citoyens
Denys Gorbach : politiste, spécialiste de l’économie politique ukrainienne, auteur du chapitre "L’économie politique de l’Ukraine de 1991 à 2022 : régimes de propriété, politique institutionnelle et clivages identitaires"
Hanna Perekhoda : politiste, spécialiste des relations russo-ukrainiennes, autrice du chapitre "Lénine a-t-il inventé l’Ukraine ? Poutine et les impasses du projet impérial russe"
et Catherine Samary : économiste et politiste, spécialiste des Balkans et de l’Europe de l’Est, autrice du chapitre "Le prisme de l’autodétermination des peuples. L’enjeu ukrainien"
et si vous voulez discuter de l’Ukraine avec elleux, rdv samedi à 17h au Maltais Rouge, 40 rue de Malte, métro République

samedi, à l’occasion des 4 ans des GJ, le Poulpe propose le vernissage de l’expo photo intitulée : Libertés, égalités, indemnités, proposée par Sylvère Mathieu
En quête de justice et de dignité. Les gilets jaunes, mouvement de protestation unique en son genre, prend officiellement naissance le 17 novembre 2022. De nombreux français.es de tout bords, désabusé.s.es par les institutions françaises, vont spontanément se rassembler régulièrement un peu partout en France, notamment par des appels à manifester via les réseaux sociaux, avec son lot de revendication et d’action. Ces manifestations, bien que sporadiques et pas toujours ordonnées, auront eu le mérite de faire trembler les politiques visé.s.es. Retour en photo sur quelques évènements s’étant déroulés dans Paris entre le début et le premier anniversaire de ce mouvement intense qui s’est affaibli brusquement.
Et si vous voulez découvrir le travail photographique réalisé par Sylvère Mathieu qui a suivi le mouvement des GJ, rdv samedi à 18h30 pour le vernissage, ce sera au Poulpe, 4 bis rue d’Oran, métro Château rouge

dimanche à 17h, le Théâtre Gérard Philippe propose une représentation de la pièce intitulée LE FIRMAMENT, mise en scène par Chloé Dabert, suivie d’une discussion sur les « libertés et droits fondamentaux » avec des membres du Centre de Recherche et d’Études sur les Droits Fondamentaux
et si vous voulez découvrir cette pièce qui confronte les femmes et la justice, sont abordées les questions de savoir comment les femmes jugent et comment elles sont jugées ; et discuter à l’issue de la représentation des libertés et droits fondamentaux avec le CREDOF, rdv dimanche à 17h au TGP qui se trouve au 59 bvd Jules Guesdes, à Saint-Denis, pas loin de la gare

enfin dimanche à 18h, le ciné le Méliès propose la projection en avant-première du film BLACK IS BELTZA II : AINHOA en présence de le réalisateur Fermin Muguruza.
Vingt ans après le premier opus, le film raconte, sous la forme du voyage initiatique de son héroïne Ainhoa, la fin de la Guerre froide et la répression policière espagnole face à une nouvelle génération d’activistes basques ayant soif de musique et de liberté.
Et si vous voulez découvrir ce film en avant-première et en discuter avec son ralisateur, rdv dimanche à 18h au Cinéma Le Méliès, 12 place Jean Jaurès, à Montreuil, Métro Mairie de Montreuil