aujourd’hui on écoutera une interview autour de la pièce de Héro zéro, en ce moment en représentation au théâtre de Belleville

et on commence avec cet appel publié hier dans Médiapart par Les occupant·es de l’Ecole Normale Sup de Jourdan : un Appel à occuper et à bloquer les établissements scolaires et universitaires
Plusieurs personnes occupent, depuis ce lundi, le bâtiment Logos de l’ENS Jourdan, une mobilisation politique visant à faire émerger et entendre des revendications étudiantes : le refus du choix entre l’ultra-libéralisme et le fascisme à l’issue du second tour.
Cette mobilisation ne consiste pas à donner une consigne de vote ou d’abstention, mais à mettre en lumière le mépris et l’occultation des enjeux actuels par les deux programmes. La non-représentation des revendications estudiantines et la mise en danger des droits des étudiant.e.s , l’inquiétude face à leur avenir, ainsi que les violences raciales, sexistes et sexuelles, classistes, LGBTQIphobes, omniprésentes au sein de la campagne présidentielle et des programmes des deux candidat·es, les obligent à réagir.
De nombreux·ses étudiant·es sont discriminé·es. Une guerre est en cours contre les classes populaires, soumises à un néo-libéralisme déchainé. Un état policier est en place, mettant en danger quotidiennement les opprimé·es. Les institutions publiques sont fragilisées par la menace de la privatisation de l’enseignement supérieur. Les conditions de vie sont engagées, du fait du déni climatique, insupportable et incompréhensible à l’aune du dernier rapport du GIEC.
Ces problématiques soulevées nous concernent toustes et pour se faire entendre dans le débat public, Les occupant·es de l’Ecole Normale Sup de Jourdan appellent toustes les étudiant.e.s à se mobiliser à bloquer et occuper les lieux d’enseignement ! Et cet appel semble avoir été entendu puisque de nombreux étudiant.e ;s occupent depuis hier après-midi l’université de la sorbonne !

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 18h, les organisations de jeunesse organisent, à l’initiative du poing levé Paris 1, un rassemblement pour exiger l’inscription et la régularisation de tous les étudiants réfugiés !
Alors que 4 millions de personnes fuient la guerre en Ukraine, les gouvernements mettent en place un tri raciste aux frontières. Confronté·e·s en France au racisme d’État et à l’hypocrisie du gouvernement français, des centaines d’étudiant·e·s fuyant la guerre se retrouvent sans inscription, et sont même menacé·e·s d’être renvoyé·e·s du pays pour celles et ceux qui n’ont pas la nationalité ukrainienne.
Face à cette situation, à l’initiative du Poing Levé, les organisations de jeunesse appellent à se rassembler pour l’inscription de toute.s les étudiant·e·s fuyant l’Ukraine, et la régularisation de tou·te·s les réfugié·e·s, à 18h sur la place panthéon, RER Luxembourg

À 18h30, l’Acat, Ensemble contre la peine de mort, lignes de crêtes et le comité de soutien à Mélissa Lucio organisent un rassemblement de solidarité avec Mélissa Lucio, condamnée à mort aux États-Unis et dont l’exécution est imminente
et le rdv est donné à 18h30 sur la place de l’hôtel de ville de paris

à 18h30, la CGT CNTPEP, la CGT Pôle emploi, et Sud Pôle emploi organisent une 3èmeAG contre les contrôles à la CAF et à Pôle emploi
Le candidat Macron annonce vouloir conditionner le versement du RSA à une activité à mi-temps « soit de formation en insertion, soit d’emploi », payée au-dessous du SMIC et sans droit social. Fumeuse, cette annonce électorale dessine néanmoins une trajectoire logique, de la réforme du Code du travail à celle de l’assurance chômage, en passant par la mise en place d’une protection sociale coercitive, qu’une surveillance numérique diffuse, généralisée, rend possible.
Les croisements automatiques des données des employeurs, des impôts, de la CAF et de Pôle emploi engendrent un premier niveau de contrôle a priori, étendu à l’ensemble des usagers. L’activité administrative étant réorientée dans un sens répressif, sous l’injonction des directions, un nombre croissant de personnes se trouvent effectivement contrôlées par la CAF et l’enquête recouvre un champ toujours plus large et plus intrusif (données bancaires, bornage téléphonique, adresse IP, etc.).
En parallèle, le gouvernement Macron renforce les contrôles sur la recherche d’emploi des chômeur·ses inscrits à Pôle emploi, engendrant l’explosion des radiations et du non-versement punitif des droits sociaux. Et en la matière aussi, L’arbitraire est manifeste : ainsi, un chômeur se voit radié pour un mois car il a envoyé 29 candidatures en courrier recommandé sans passer par le site internet de Pôle emploi. Un autre l’est aussi, alors qu’il a envoyé une trentaine de candidatures exclusivement par voie numérique.
La substitution annoncée de « France travail » à « Pôle emploi » annonce la couleur. Là où l’emploi suppose quelque chose comme des droits, un contrat et un salaire, le travail ne renvoie qu’à une injonction, à une activité sans droit et sans garantie. La perspective de « France travail », c’est celle de l’accroissement continu du niveau de coercition qui s’exerce sur nous en contrepartie d’allocations versées sous marchandage d’une mise au travail forcée, ou d’un travail « totalement libre » et effectué « dans des conditions normales », selon Macron, c’est-à-dire en réalité dans un contexte de durcissement des rapports d’exploitation et de démaillage des droits sociaux.
A Pôle emploi, la direction organise les manquements des chômeur·ses pour mieux justifier de leur radiation : l’augmentation du nombre de contrôles ne suffisant pas, les SMS automatiques de rappel des rendez-vous ont été supprimés il y a un mois. La dégradation accélérée des conditions de travail des agents reflète elle aussi ces évolutions. Des conseiller·ères sont sanctionné·es au motif qu’ils et elles feraient « bénéficier d’avantages indus » les chômeurs, lorsqu’ils et elles tentent d’éviter leur radiation. Dans d’autres lieux, des équipes s’organisent pour saper la « culture de vigilance » que la direction voudrait imposer.
Une première action a eu lieu le 17 mars, avec l’occupation d’un Pôle emploi à Paris et l’organisation d’une assemblée générale sur le site. Et ce soir, une 3e AG publique contre les contrôles à la CAF et à Pôle emploi est organisée, Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30, à la Bourse du Travail de Paris, 3 rue du Château d’Eau, métro République

à 18h30 aussi, à l’occasion de la parution du nouveau Manière de Voir « Feu sur les libertés publiques », les Amis du Monde diplomatique organisent une rencontre autour de la crise de la démocratie et de la citoyenneté, avec Anne-Cécile Robert, journaliste et directrice des éditions internationales au Monde Diplomatique et vice-présidente de l’Association Pour une Constituante
Sous différents prétextes (terrorisme, crise sanitaire...), les libertés publiques régressent en France et en Europe : usage excessif des pouvoirs de police, surveillance généralisée, fichage, etc. Face à cette spirale répressive, les contre-pouvoirs (justice, médias) sont trop souvent complices ou impuissants. Cela n’empêche pas des citoyens et des associations d’organiser la riposte.
Et si vous voulez en discuter avec Anne-Cécile Robert, journaliste et directrice des éditions internationales au Monde Diplomatique et vice-présidente de l’Association Pour une Constituante, rdv à 18h30 aux Amarres, c’est au 24 Quai d’Austerlitz, métro quai de la gare

à 18h30, le Collectif Interpro 91 organise un rassemblement de solidarité au peuple Ukrainien, contre la guerre menée par Poutine
et le rdv est donné à 18h30 sur la Place des Terrasses de l’agora à Evry

à 19h, A2C - Pour l’Autonomie de classe poursuit son cycle de débats sur la question de l’internationalisme, de son histoire et de son importance pour les luttes pour l’émancipation aujourd’hui, avec une discussion qui sera consacrée ce soir à à l’Internationalisme et aux luttes de libération nationale au 20ème siècle
Il s’agira d’examiner la période des années 1920 qui ont vu l’essor de la Troisième Internationale et les nouvelles questions auxquelles le mouvement ouvrier international a été confronté. Les mouvements de libération nationale dans les pays colonisés se développent. Pourquoi le nationalisme des peuples colonisés n’est pas la même chose que celui des pays colonisateurs ? Dans les colonies : comment combiner lutte de libération nationale et lutte pour l’émancipation sociale indépendante de leur propre bourgeoisie ? Dans les pays impérialistes comment combiner un soutien inconditionnel aux luttes de libération nationale tout en se réservant le droit de critiquer telle ou telle stratégie ?
Si vous voulez en débattre avec A2C pour l’autonomie de classe, rdv à 19h au Foyer de travailleurs Bisson qui se trouve au 15 rue Bisson, métro Couronnes

de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta

à 19h aussi, la caisse de soutien Kaliméro organise sa réunion mensuelle
Kaliméro c’est une caisse de solidarité avec les prisonnier·ère·s de la guerre sociale en cours.
Et si vous voulez rencontrer ses membres, rdv à 19h à la Kunda, c’est au 48, Rue Jules Lagaisse à Vitry sur Seine

à 19h aussi, l’École normale supérieure organise une cantine de soutien aux étudiant.e.s ukrainien.ne.s, avec le collectif RESOME qui coordonne dans l’enseignement supérieur l’accueil des étudiant.e.s victimes de la guerre en Ukraine.
Et si vous voulez y participer, c’est à partir de 19h, au Restaurant de l’ENS, au 45, rue d’Ulm, métro Cardinal Lemoine

à 19h aussi, le collectif Terres de luttes organise un débat en ligne pour Faire face et répondre aux attaques contre les collectifs en lutte
Avec une intensité croissante d’actions et de manifestations, les organisations et collectifs militants écologistes sont les cibles d’attaques multiples, qu’elles soient policières, judiciaires, financières, administratives ou médiatiques. Ces attaques entravent les luttes, et peuvent inquiéter, décourager et dissuader les militant.es ou futur.es militant.es, voire diviser les collectifs sur les stratégies à adopter. Mais les collectifs militants gagnent en expérience pour répondre aux attaques, anticiper les risques et s’organiser en cas de répression.
Et si vous voulez en discuter, en ligne, avec :
Benjamin Sourice, de la Coalition pour les libertés associatives
Une avocate de la défense Collective de Paris
Joel Domenjoud, de la lutte de Bure
Philae, d’Extinction Rebellion
rdv à 19h sur : https://us02web.zoom.us/j/86387724556#success

à 19h30, la Baie Vitrée et le collectif Zol organisent une Cantine de Soutien aux Exilés de la rue Candale
Les fonds collectés permettront aux membres du collectif d’exilés ZOL qui occupe un bâtiment rue Candale à Pantin depuis plus de deux mois, de maintenir leur lieu de vie en état et de continuer à s’organiser.
Et si vous voulez y participer, rdv à 19h30 , à La Baie Vitrée, c’est au 46 Rue Gabrielle Josserand à Pantin, métro 4 chemins.

à 20h, les Cafés Santé Travail se poursuivent avec au programme un débat public autour de Marielle DUMORTIER, Médecin du travail spécialisée en pathologies du travail, et Marie PEZÉ qui se demanderont si le monde du travail est devenu fou
et si vous voulez en discuter avec elles, rdv à 20h au Café Restaurant « Au Vieux Châtelet », 1 place du Châtelet, Métro Châtelet

à partir de 9h demain matin,l’ École des hautes études en sciences sociales (EHESS), l’école Pratique des Hautes Études et la maison des sciences de l’homme de paris Nord organisent une manifestation scientifique de solidarité avec l’Ukraine
avec au programme, trois tables-rondes :
1ÈRE TABLE RONDE : AGIR FACE À L’URGENCE
Quelle aide apporter aux chercheurs, chercheuses, étudiantes et étudiants ukrainiens ? Comment organiser l’accueil au sein de nos institutions ? Quelles solutions inventer ensemble ? C’est à ces questons que tenteront de répondre : Olena Havrylchyk (économiste, Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Flore Gubert (membre du directoire de la FMSH, programme « chercheurs en danger »), Alisa Menshykova (docteure membre du Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen - CERCEC, Fonds d’urgence Ukraine.
2ÈME TABLE RONDE : ANALYSER DANS L’INSTANT
Comment s’appuyer sur les sciences humaines et sociales pour éclairer l’actualité, avec quelles sources ? Sur quelle documentation s’appuyer ? Quelles relations instaurer avec les médias ? Quelles seront les conséquences pour les pratiques scientifiques ?
Avec : Anna Colin Lebedev (politiste, Institut des sciences sociales du politique - ISP, Université Paris Nanterre), Françoise Daucé (sociologue, Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen - CERCEC, EHESS), Laure Delcour (politiste, Intégration et Coopération dans l’Espace Européen - Etudes Européennes ICEE, Université Sorbonne Nouvelle), Denis Eckert (géographe, Géographie-cités, CNRS).
3ÈME TABLE RONDE : PENSER L’ÉVÉNEMENT DANS LE TEMPS LONG
Quels contextes historiques, socio-historiques et géopolitiques construire pour mieux comprendre la guerre ? Que signifie arracher l’événement à son urgence ?
Avec : Alain Blum (démographe et historien, Centre d’études des mondes russe, caucasien et centre-européen - CERCEC, Ined), Martin Motte (historien, Histoire de l’art, des représentations et de l’administration dans l’Europe moderne et contemporaine - HISTARA, EPHE), André Filler (historien, Institut français de géopolitique - IFG, Université Paris 8 Vincennes -Saint-Denis).
Et si vous voulez participer à ces tables-rondes, rdv à partir de 9h demain matin au campus Condorcet, dont l’entrée se fait par la cour des humanités, à Aubervilliers, métro Front populaire

rdv culturels

à 18h, l’Inalco - Langues O’ propose son Café Amériques, avec deux interventions sur la littérature et l’artisanat des Wayuu, peuple autochtone de Colombie mais dont les productions culturelles s’inscrivent également dans une logique globale.
Et si vous voulez revenir sur la littérature contemporaine wayuu avec Laura Lema Silma (docteure en études ibéro-américaines de l’Université Lumière Lyon 2) et sur les mochilas wayuu avec Claire Labbez (docteure en anthropologie Université Paris Cité), rdv à 18h à l’Inalco, dans la salle 3.15, et c’est au 65 rue des Grands Moulins, métro BNF

à 18h, Collège International de Philosophie poursuit son séminaire sur l’Histoire(s) de la visibilité selon Harun Farocki
Ce séminaire aborde le travail du cinéaste, artiste et essayiste Harun Farocki (1944-2014). Arpenteur infatigable des diverses strates de visibilité de nos sociétés, il a cherché aussi bien à nous dévoiler l’envers du visible ordinaire qu’à débusquer un visible opératoire qui innerve la réalité sociale en étant invisible pour tout un chacun. Il s’est intéressé aux images qui prennent la mesure du monde, celles du domaine de la technique, celles qui produisent comme celles qui détruisent (les techniques de production, les techniques militaires). Une recherche qui se déploie dans l’horizon de la pensée de Marx, d’Adorno, de Heidegger et de Foucault. Artisan d’une archéologie de notre présent visuel, Farocki a également patiemment sondé les institutions pour y découvrir les « images opératoires » qui les font fonctionner et qui pilotent le comportement des individus. Grâce à ses fouilles, Farocki recueille les images produites par le monde d’aujourd’hui : photographies, images d’archives, images de synthèse, vidéosurveillance, imagerie militaire, cinéma et jeux vidéo, etc. Il explore ainsi divers milieux sociaux, l’usine, la prison, la communication, le marketing, la finance, mais aussi le sport et l’architecture… En tissant les unes avec les autres ces images provenant de sources hétérogènes, c’est une lecture critique de l’histoire du siècle dernier et du début du XXIe que nous offre l’œuvre. Une histoire des événements, leur médiatisation et le rôle des images opératoires (guerre du Vietnam, Seconde Guerre mondiale, Révolution roumaine, chute du Mur de Berlin, guerre du Golfe, etc.), une histoire industrielle et technique, aussi bien l’histoire du travail que l’histoire militaire, et bien sûr une histoire des images, celles des médias, les images de l’art, les images photographiques et cinématographiques, ainsi que ces toutes nouvelles images de synthèse détachées du regard humain.
Et si vous voulez suivre ce séminaire, rdv de 18h à 20h, sur : https://us02web.zoom.us/my/vincent.jacques

à 19h, la section locale d’Attac-Paris 19-20 propose un Ciné-Débat autour du film ’Jeunesses Engagées’
« Les jeunes », « la banlieue » : deux mots qui la plupart du temps sont systématiquement associés à la délinquance et à la violence. . .
Très loin de ces clichés stigmatisants, le documentaire présente des portraits croisés de quatre jeunes de la banlieue parisienne, qui ont décidé de prendre les choses en mains pour avancer.
Aboubakar anime une radio locale pour créer du lien entre les habitant·e·s de son quartier ; Khalissa s’occupe de maraudes pour les sans-abris ; Abdellah, lui , s’est lancé dans l’organisation de grandes dictées dans les quartiers populaires, et Bakary s’est donné pour mission d’aider les jeunes à se lancer dans la vie professionnelle.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Marine Calmet, juriste en droit de l’environnement et présidente de l’association Wild Legal ; Francis Lebon, sociologue, maître de conférences en sciences de l’éducation et Youlie Yamamoto, membre du groupe Action Attac à l’initiative du mouvement féministe ’les Rosies’, rdv à 19h , au Centre d’animation Ken Saro Wiwa, c’est au 63 Rue de Buzenval, métro Avron

à 19h aussi, la section locale d’Attac 93 cette fois propose une soirée projections et concert intitulée : Migrants, migrantes, Humains avant tout
avec au programme, la projection d’un court métrage de Dominique Cabrera ’je ne lâcherai pas ta main’ et d’un clip de la CIMADE suivi d’un débat avec la Cimade Montreuil et le comité local d’Attac ainsi que la chorale ’les Oies sauvages’
et si vous voulez y participer, Rdv à 19h, à la Salle Résistance, c’est au 50 Avenue de la Résistance, à Montreuil, métro croix de chavaux

à 19h toujours, la Librairie De beaux lendemains organise un rencontre avec la romancière Doan Bui et l’autrice de BD Kei Lam, autour de leurs ouvrages respectifs
Des Olympiades du Chinatown parisien au quartier bagnoletais de la Noue, les tours de béton abritent les vies de milliers d’habitants.
Doan Bui nous offre avec « La tour », paru aux éditions Grasset, un roman choral d’une drôlerie grinçante, doublée d’une minutieuse topographie à la Perec. Kei Lam poursuit avec « Les saveurs du béton », édité chez Steinkis, ses aventures autobiographiques en Seine-Saint-Denis. Des boat people qui ont fui le Vietnam après la chute de Saigon aux immigrés chinois devenus propriétaires de l’autre côté du périph, chacune s’empare de destins éprouvés et dresse à sa manière une histoire architecturale et sociale de la France des grands ensembles.
Et si vous voulez discuter avec elles, rdv à 19h à la librairie de Beaux lendemains, c’est au 9 allée Rosa parks, à Bagnolet, métro Galliéni

à 19h encore, l’assoc Queers Of North Africa organise une rencontre avec Abdellah Taïa, auteur et cinéaste marocain pour une discussion autour de ses livres et des thématiques de sexualité, de colonialisme et d’Histoire.
Celui Qui Est Digne D’Être Aimé, Lettre à un jeune marocain, L’Armée du salut, Le Rouge Du Tarbouche… autant de livres que signent Abdellah Taïa, auteur et cinéaste marocain souvent connu pour être le premier auteur arabe ouvertement gay. Dans cette rencontre, il reviendra surtout sur son dernier roman « Vivre à ta lumière » où il explore l’histoire de sa mère, celle qu’il racontait dans son premier roman, qu’il décrit dans tous ces entretiens et à qui il dédie ce nouveau livre qui parle de cette femme forte aux combats divers contre une société en constant changement et s’opposant à ses efforts.
Et si vous voulez en discuter avce lui, rdv à 19h sur le campus de sciences Po, salle B001 du bâtiment M, dont l’entrée se fait par le 1 place Saint Thomas d’Aquin, métro Rue du Bac

à 19h30, La librairie le Pied a terre organise une rencontre avec Matthieu Adam, Emeline Comby, Antoine Guironnet autour de l’ouvrage collectif :Le capital dans la cité - une encyclopedie critique de la ville, paru aux éditionsAmsterdam
Parce qu’il s’est immiscé dans les moindres recoins des sociétés contemporaines, le capitalisme a bouleversé le visage des villes telles que nous les connaissons. Sous son influence, les politiques urbaines sont devenues le véhicule de logiques managériales et financières qui ont conduit à l’explosion des inégalités sociales et spatiales. Reconfigurées selon des critères d’attractivité, les villes sont transformées en objets marketing à valoriser, tandis que leurs élites comme leurs populations précarisées semblent vouées à évoluer dans un espace public toujours plus restreint et aseptisé, au fil de ses privatisations successives.
Contre une telle tendance, Le Capital dans la cité propose des outils essentiels pour comprendre, penser et agir sur les transformations urbaines en cours. En décrivant, à partir d’enquêtes récentes sur des territoires variées, les processus, objets et rapports sociaux qui donnent au capitalisme des visages urbains, cet ouvrage souhaite offrir des diagnostics permettant de lutter pour la réappropriation collective de la production de l’espace.
C’est de ces diagnostics, en particulier de leur dimensions économiques, environnementales et numériques, que les auteurs et autrices proposent de débattre ce soir ; et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 19h30 à la librairie le Pied à terre 9 rue Custine métro Château rouge

à 19h30, le centre social le picoulet propose une représentatin de la Conférences gesticulée ’La môme catch catch au pays du patriarcat’ de Coralie Pradet
Armée de son orgue de barbarie, Coralie propose une conférence gesticulée sur la nécessité d’être une militante féministe lorsqu’on appartient au monde du spectacle ! Biberonnée au cinéma, boulimique de livres et spectatrice assidue de spectacles et productions audiovisuelles en tous genres, Coralie est devenue comédienne, chanteuse, mettrice en scène et… mère célibataire (!) et tout ça un peu par hasard ! Elle nous raconte son parcours, ses prises de consciences et le combat d’une femme confrontée quotidiennement à une société patriarcale mais aussi à ses propres doutes et remises en question.
Et si vous voulez découvrir cette conf gesticulée proposée par Coralie Pradet, rdv de 19h30 à 21h30, au Centre social Le Picoulet, c’est au 59 Rue de la Fontaine au Roi, métro Goncourt

à 19h30 aussi, l’association Cloe Up et La Filmothèque du Quartier Latinpropose une Projection-débat autour du documentaire AU COEUR DU BOIS en présence du réalisateur Claus Drexel
Dans le légendaire Bois de Boulogne, Samantha, Isidro, Geneviève et les autres font le plus vieux métier du monde. Entre confidences, humour et dignité, ils et elles nous emmènent au coeur du Bois…et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avce son réalisateur, Claus Drexel, rdv à 19h30 à la filmothèque du quartier latin qui se trouve au 9 rue Champollion, métro Cluny-la-Sorbonne

à 20h, le ciné le Louxor propose une projection-débat autour du film LES OLIVIERS DE LA JUSTICE de James Blue
Jean a quitté l’Algérie depuis longtemps et vit en France. A l’annonce de la maladie et de la mort prochaine de son père, il se rend à son chevet, dans son pays natal. Alors que la guerre d’Algérie change la destinée du pays, il évoque ses souvenirs d’enfance.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avce l’historien Gilles Manceron, rdv à 20h au ciné Louxor, c’est au170, boulevard Magenta , métro Barbès-Rochechouart