Nouvel article N° 147

mardi 25 octobre 2022
par  Rosa

au téléphone avec Rémi du collectif de la cour des miracles pour parler de l’ouverture d’un squat avec le collectif 186, suite à l’expulsion du tambour à vapeur : un squat artistique et d’accompagnement social
et si vous voulez les soutenir, rdv à 19h au 4, rue Damiette, métro Sentier

RDV MILITANTS

On commence, avec cette Pétition Contre la Fermeture de 3 Ludothèques Municipales de Saint-Denis, lancée par le Collectif contre la fermeture des ludothèques Saint-Denis
Les habitant.e.s de Saint-Denis, parents, professionnels de l’éducation nationale, de l’aide sociale à l’enfance, acteurs associatifs, retraités et tant d’autres, sont scandalisés devant la volonté de la municipalité de Saint-Denis dirigée par Mathieu HANOTIN, de vouloir fermer 3 ludothèques municipales : Allende, Semard et Auguste Poullain.
Cette décision unilatérale, a été communiquée aux personnels des ludothèques courant octobre, sans concertation, sans diagnostic et en niant le professionnalisme des salariés et l’utilité des structures pour la population dans sa grande large diversité.
Depuis de nombreuses années la ville de Saint-Denis dispose d’un réseau de 8 ludothèques : 7 sont municipales et une est associative, gérée par l’association « Les Enfants du Jeu » situé sur le quartier Franc-Moisin. L’objectif de ces structures publiques est de proposer aux enfants comme à leurs parents et aux séniors d’apprendre tout en s’amusant, de se divertir autour du jeu et de partager des moments de convivialités. Une nécessité absolue, après 2 ans de crise sanitaire, ou l’isolement a altéré les relations sociales en plus de la crise sociale qui a fragilisée les familles et dégrader le pouvoir d’achat.
Ce sont les familles les plus fragilisées qui à nouveau seront impactées par cette décision.
La date précise des fermetures des 3 ludothèques n’est à ce jour pas communiquée, tout comme reste inconnu le dispositif qui remplacera ces fermetures et l’avenir des professionnels. Il semble même que ces fermetures ne sont qu’une étape parmi d’autres fermetures de services publics à venir.
Aussi, le collectif exige le maintien de ces équipements publics et demande à la municipalité et à son maire et aux élus, d’ouvrir des discussions avec les usagers pour apprécier les besoins et de cesser d’agir de manière solitaire...pour ne pas dire autoritaire !
C’est pourquoi, le collectif a lancé une pétition contre la fermeture des ludothèques Saint-Denis : https://www.change.org/p/non-a-la-suppression-de-3-ludoth%C3%A8ques-a-saint-denis?fbclid=IwAR2dUgETC6X-JTc3zvBto1WwXMexQ1vzwWb3fGhOA_0BZe8An-VtsZURvKE
et pour sensibiliser les dionysien.ne.s sur ces fermetures et organiser la mobilisation, le collectif propose une réunion d’information à 18h30, à la salle Dionysia, qui se trouve dans la maison de retraite au 2 rue Eugène Fournière, à saint-Denis

à 13h, après une première victoire pour les grévistes sans papiers de RSI, une nouvelle manifestation pour demander la régularisation des occupants des piquets de grève de DPD et Chronopost est organisée
Et si vous voulez les soutenir, le rdv est donné à 13h au niveau de la Porte d’Orléans, pour une manifestation en direction du siège de Chronopost qui se trouve au 3 boulevard Romain Rolland ; et jeudi à 13h aussi, une autre manif est prévue depuis la mairie d’Évry, de la mairie en direction de la préfecture du 91

Comme tous les mardis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

De 17h à 19h, l’Union syndicale Solidaires des Yvelines propose sa permanence hebdomadaire ouverte à toutes les travailleuses et tous les travailleurs, et dédiée à se rencontrer, s’informer, se former, partager les expériences et lutter.
L’objectif n’est pas de tenir uniquement une permanence juridique avec des spécialistes du droit du travail, mais plutôt de construire collectivement des savoir-faire et des expériences sur les questions salariales, mais aussi sur des luttes féministes, écologistes, contre la société de surveillance...Et si vous voulez vous rendre à la permanence ça ouvre à 17h et jusqu’à 19h et c’est maintenant à la librairie La Nouvelle Réserve, au 5 rue Maréchal Foch à Limay

à 17H30, les salarié.e.s grévistes de Geodis organisent un rassemblement devant l’entrepôt de Gennevilliers
Depuis le lundi 17 octobre, les ouvriers de la plateforme logistique de Geodis à Gennevilliers sont en grève reconductible. Très suivie, la mobilisation rassemble plus de 80 ouvriers (sur 112 au total) et a été rejointe par 7 agents de maîtrise (sur 15 au total), soit un taux de participation autour de 75%. L’entrepôt est donc à l’arrêt et les colis s’entassent sur les quais.
Geodis est un des grands leaders de la logistique en France et la plateforme de Gennevilliers est un point stratégique pour l’approvisionnement de la région Ile-de-France. Comme d’autres grands groupes de la logistique, Geodis a affiché des profits records au sortir de la crise sanitaire. Pour l’année 2021, le chiffre d’affaires s’élève à 10,9 Mds€, en hausse de 28% comparé à 2020 et de 33% par rapport à 2019. Les bénéfices ont atteint un pic historique de 948 M€, soit +33% comparé à 2020 et +38% par rapport à 2019.
Dans l’entrepôt, les salaires des manutentionnaires plafonnent à proximité du SMIC. La section CGT à l’origine de la grève demande donc une anticipation des NAO prévues en janvier 2023 et revendique une hausse générale des salaires de 150 euros ainsi qu’une revalorisation des primes. La diffusion des fiches de salaire des plus hauts responsables du groupe (une quarantaine de personnes) est venue alimenter la colère : ces derniers ont touché des primes d’objectif annuel allant de 180 000 à 300 000 euros.
Si la grève des raffineurs a retenu l’attention ces dernières semaines, les grèves reconductibles conduites dans des secteurs majoritairement ouvriers comme la logistique méritent également d’être mise en lumière. La logistique rassemble aujourd’hui un quart des ouvriers en France et ce sont eux qui produisent la circulation des marchandises sur laquelle repose les économies.
Pour se faire entendre, Les ouvriers Geodis prendront la parole pour exposer leur situation, qui symbolise plus généralement la problématique des bas salaires en période de forte inflation.
Et si vous voulez les soutenir, rdv à 17h30 devant l’entrepôt Geodis, 7/9 route des Mercières à Gennevilliers, métro Asnières-Gennevilliers

Tous les jours sauf le jeudi de 17h30 à 20h, l’association la Chorba distribue des repas chauds gratuits
Et si vous voulez en bénéficier, rdv tous les jours (sauf le jeudi) de 17h30 à 20h, au 7 avenue de la Porte de la Villette, 75019 Paris.

A 18h, l’organisation Riposte Collective propose son rendez-vous hebdomadaire sur le site de l’université Saint-Denis.
L’occasion de rencontrer le collectif qui forme à l’action militante indépendamment des syndicats et des partis, et le rdv est donné à 18h, dans le hall du bâtiment B2 de l’université de St-Denis, Métro St-Denis Université

à 18h30, les réunions hebdo de la Coordination contre la répression et les violences policières Paris IDF se poursuivent à la BDT de Paris.
Créée en 2016 lors du mouvement contre la loi Travail, la coordination vise à soutenir les manifestants avant leur potentielle interpellation jusqu’à leur sortie de prison. L’objectif est de combattre l’isolement de celles et ceux qui sont réprimés et judiciarisés. La coordination compte un Groupe Légal et d’un collectif d’avocat.e.s qui sont payé.e.s par une caisse de solidarité : https://kutt.it/stoprep
chaque semaine, la coordination propose des réunions pour objectif de renforcer les solidarités et les soutiens contre la répression et les violences, dans les quartiers et les manifs ; Et si vous voulez participer à celle d’aujourd’hui, rdv à 18h30 dans la salle ANDRÉ TOLLÉ (au rdc, après les escaliers du hall sur la droite), de la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’eau, Métro République.

À 18h30, Extinction Rébellion Ile de France/Paris organise une Réunion d’accueil des nouvelles militantes et nouveaux militants
et c’est à 18h à l’Académie du Climat, 2 Place Baudoyer, métro Saint-Paul

à 19h, l’association de la diaspora mexicaine Ciudadanía Mexicana en el Exterior organise une table-ronde autour du projet : El Tren Maya : nouveau paradigme pour le Mexique ?
Le train maya est un projet d’infrastructure ferroviaire porté par le gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador, et si vous voulez discuter des enjeux économiques, sociaux, et environnementaux de ce projet avec : Etienne Von Bertrab , Enseignant d’écologie politique à University College , London et Victor Anduze Rivero Université de Lyon et École nationale des travaux publics de l’État
rdv à 19h à la Maison de l’Amérique latine, 217 bvd Saint-germain, métro Solférino

à 19h30, l’ENS organise une table-ronde autour des extrêmes droites
A travers cette table-ronde il s’agira de comparer et d’analyser ces différents mouvements, à partir des exemples de Jair Bolsonaro au Brésil, qui affrontera l’ancien président Lula pour le deuxième tour des élections présidentielles dans quelques jours, de Giorgia Meloni en Italie, dont le parti Fratelli d’Italia a emporté les législatives de septembre dernier, et de Marine Le Pen en France, qui a connu un succès électoral dépassant ses attentes lors des législatives de mai, faisant du Rassemblement national un parti d’opposition politique installé.
Quels sont les points communs entre ces différents mouvements politiques ? S’inspirent-ils des stratégies les uns des autres et se perçoivent-ils comme des alliés, dans le cadre d’une lutte globale contre des ennemis communs (la mondialisation culturelle ou l’immigration) ?
Si vous voulez en discuter avec :
Olivier Compagnon, du Centre de Recherche et de Documentation des Amériques.
Caterina Froio, du Centre d’études européennes et de politique comparée (CEE).
Et Nonna Mayer, du CNRS.
rdv à partir de 19h30, dans la salle Dussane de l’ENS, au 45 rue d’Ulm, métro maubert-Mutualité.

RDV CULTURELS

dans le cadre de la "No Border Week" décidée en prolongement d’une Motion de la Fédération Anarchiste adoptée au 80ème congrès à Merlieux le 6 juin dernier, la Librairie Publico accueillie toujours deux expos Photographiques "Parloir sauvage au CRA de Rennes" et "Dublin sur le papier" d’Anthony Rouxel, Karim et Mahjoub
Anthony Rouxel est un photographe militant qui participe pleinement aux actions (manifestations, ZAD,... ) qu’il photographie. Ainsi pour la première exposition "Parloir sauvage au CRA de Rennes " il a participé dans le cadre de l’appel transnational du 07 mai 2016 à une manifestation au Centre de Rétention Administrative de Rennes où il a photographié le parloir sauvage qui s’y improvise.
Pour la seconde "Dublin sur le papier", il participe le 7, 8 et 9 Avril 2018 à " la Marche de soutien aux migrants Brest, Chateaulin, Douarnenez, Quimper contre le règlement de Dublin" il la photographie lui même mais s’y ajoutent les photographies faites par Karim et Mahjoub, deux sans-papiers participant à cette marque.
Et si vous voulez découvrir ces expos, rdv du mardi au vendredi de 13h à 19h30, à la librairie Publico c’est au 145 rue Amelot, métro Oberkampf

l’association Rikochets propose toujours l’exposition DE L’AUTRE CÔTÉ DU MUR
une expo collective qui réunit les travaux de 28 artistes issus du milieu graffiti / art de rue, avec notamment Itvan kebadian et Veneno du collectif Black Lines dont on peut apprécier les banderoles dans les manif GJ
si vous voulez découvrir cette expo, rdv à l’Espace Maison Blanche, 2 avenue Saint-Exupéry à Châtillon, métro Châtillon-Montrouge, l’expo y sera visible jusqu’au 5 novembre

à partir de 14h30, la maison des sciences de l’homme et l’institut des mondes africains poursuivent leur colloque de deux jours intitulé : Écrire l’histoire après les indépendances : Histoire sociale et politique des mondes historiens en Afrique subsaharienne depuis les années 1960
Ce colloque propose de revenir sur les mondes historiens africains depuis les indépendances, dans une double perspective d’histoire sociale et d’histoire politique. Quelles sont les trajectoires, individuelles et collectives, des historiens et des historiennes en Afrique depuis les années 1960, depuis leurs formations jusqu’à leurs carrières au sein ou en dehors des sphères académiques ? Dans quelles conditions et au sein de quelles institutions, universitaires et éditoriales notamment, s’élaborent les savoirs historiques et comment circulent-ils dans un contexte de globalisation des connaissances en sciences sociales ? Comment enfin les trajectoires scientifiques des historiennes et des historiens s’articulent-elles à des trajectoires politiques et militantes, dans des périodes de mutations et d’inventivité politiques, aux échelles nationales comme internationales et panafricaines ?
Au programme cet aprem, les discussions porteront sur les Histoires nationales et les écoles historiographiques avec un focus sur le comité d’histoire au sein du gouvernement d’Haylä Sǝllasé et sur le métier d’historien en Éthiopie proposé par Emmie Le Galès (EHESS), et un focus sur la Réécriture de l’histoire nationale au Sénégal au XXIe siècle : comme histoire décomplexée proposé par Mouhamadou Moustapha Sow (Université Cheikh Anta Diop)
et demain matin, à partir de 9h, les discussions reprendront et porteront sur les Revues et les entreprises éditoriales comme espaces de diffusion des savoirs historiques , avec un focus sur : Présence africaine. Position et problèmes de légitimation d’une institution culturelle généraliste dans la reconfiguration des savoirs historiques sur l’Afrique (années 1960-années 1980) proposé par Maëlle Gélin (Sciences Po), un focus sur La revue historique Héritage des tropiques : de la dépendance à la difficile quête de l’autonomie, 1997-2020 proposé par Eugène-Désiré Eloundou (ENS/Université de Yaoundé 1), et demain après-midi, les discussions seront consacrées à Histoire, militantisme, engagements politiques
et si vous voulez participer à ce colloque de deux jours, rdv à partir de 14h30 cet aprem et 9h demain matin dans la salle 100 du centre de colloques sur le Campus Condorcet, dont l’entrée se fait par la cour des humanités, à Aubervilliers, métro front populaire
et pour retrouver le programme complet du colloque, rdv sur le lien site agenda : https://calenda.org/1024810

à 17h, la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne organise une table-ronde intitulée : "Une autre histoire des décolonisations", autour de l’historien Nicolas Bancel, qui reviendra sur son livre : Décolonisations ? Élites, jeunesse et pouvoir en Afrique occidentale française (1945-1960) paru aux éditions de la Sorbonne ; et de l’historienne Pascale Barthélémy, qui reviendra quant à elle sur son livre intitulé : Sororité et colonialisme- Françaises et Africaines au temps de la guerre froide (1944-1962), paru aux éditions de la Sorbonne aussi.
La décolonisation de l’Afrique occidentale française marque-t-elle une rupture ? C’est la question que pose le livre de Nicolas Bancel. En plongeant dans cette histoire complexe, il propose une analyse articulant l’histoire politique et institutionnelle de cet ensemble à l’histoire moins connue de la formation et de la politisation des élites ouest-africaines. Après 1945 en effet, une nouvelle génération d’élites devient l’avant-garde politique de l’anticolonialisme, malgré les tentatives des autorités coloniales de la contrôler. Au cours des années 1950, les syndicats se renforcent, la jeunesse entre en ébullition politique alors qu’apparaissent les premiers partis indépendantistes d’AOF, menaçant l’ordre colonial d’un front commun. C’est dans ce contexte que les indépendances sont négociées entre les autorités coloniales et la première génération de lettrés africains, leaders des partis politiques de masse. En suivant la formation, intellectuelle et corporelle, de cette élite on comprend qu’un processus d’hybridation culturelle est à l’oeuvre. Ce processus se caractérise par l’incorporation de valeurs, de normes et de styles de conduite qui rapprochent ces anticolonialistes radicaux de leurs adversaires. Porteurs de valeurs et d’outils intellectuels venus d’Occident, ils engagent une « concurrence mimétique » avec l’Europe, caractérisant toute l’ambiguïté des « décolonisations » et ouvrant sur une nouvelle perspective pour appréhender la continuité des politiques coloniales menées après les décolonisations.
Dans son ouvrage, l’historienne Pascale Barthélémy, revient quant à elle sur des figures : Célestine Ouezzin-Coulibaly, Jacqueline Chonavel, Loffo Camara, Marie-Hélène Lefaucheux, Germaine Guillé, Sœur Marie-André du Sacré-Cœur, Jane Vialle, Vicky Cauche, Aoua Keita, Renée Stibbe, Andrée Dore-Audibert, Jeanne Martin Cissé, Gisèle Rabesahala ... D’Afrique et de France, engagées dans des associations, des syndicats et des partis politiques, elles participèrent au grand mouvement des décolonisations. Ce livre raconte leurs combats pour les droits des femmes et pour l’égalité, interroge la possibilité d’un « Nous, les femmes » malgré les différences, les inégalités de statuts et de droits, le racisme et la violence.
Ce livre revient en arrière pour décrire les luttes communes mais aussi les rapports de domination entre des femmes blanches, noires et métisses, de la Seconde Guerre mondiale aux premières années des indépendances africaines. Il interroge l’histoire des féminismes et inscrit l’histoire des mobilisations politiques des femmes d’Afrique dans une dimension transnationale. En dessinant les contours d’une improbable sororité au temps du colonialisme et de la guerre froide, il propose une autre histoire des décolonisations.
Et si vous voulez revenir sur ces deux ouvrages avec leurs auteurices, rdv de 17h à 19h, dans la salle de formation au 1er étage de la Bibliothèque interuniversitaire de la Sorbonne qui se trouve au 17 rue de la Sorbonne, métro Cluny-la-Sorbonne

à 19h30, la librairie Libre Ère organise une Rencontre avec Mathieu Rigouste autour de "Un seul héros, le peuple : la contre-insurrection mise en échec par les soulèvements algériens de décembre 1960", publié chez Premiers Matins de Novembre.
"Un seul héros le peuple" raconte l’histoire d’un soulèvement populaire victorieux. En 1960, face à une répression militarisée, les classes populaires algériennes, avec parfois en première ligne des femmes et des enfants, surgissent depuis les bidonvilles et les quartiers ségrégués. Elles et ils mettent en échec la contre-insurrection et bouleversent l’ordre colonial. Voici aussi l’histoire de corps opprimés qui se libèrent par eux-mêmes.
Rdv à 19h30 à la librairie Libre Ère, c’est au 111 bvd Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30 aussi, l’Association de Culture berbère organise un ciné-débat autour du film „Les Visages de la victoire“ en présence du réalisateur, Lyece Boukhitine.
Elles s’appellent Chérifa, Aziza, Jimiaa, Mimouna... Des femmes dont on n’entend quasiment jamais la parole. Les femmes des Immigrés des Trente Glorieuses. Elles ont dû renoncer à leurs désirs de jeunesse, pour suivre des hommes qu’elles n’ont presque jamais choisis, et se résigner à leur sort, afin d’élever leurs enfants du mieux qu’elles ont pu. Leur victoire, c’est leur résilience, et leur volonté d’émancipation, qui leur donnent au visage un sourire de jeune fille comme retrouvé au fond du cœur.
C’est un film qui, au travers de l’histoire de ces femmes, montre que du fond de leur univers domestique, elles ont joué un grand rôle dans la cohésion sociale. Elles ont apaisé bien des tensions, rancoeurs et sentiments de rejet que pouvaient éprouver leurs enfants, et leurs maris, dont elles ont été trop souvent les exutoires
et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec Lyèce Boukhitine, rdv à 19h30 à la MJC DES HAUTS DE BELLEVILLE, c’est au 43 rue du Borrego, Métro Télégraphe

à 20h, dans le cadre de la rétrospective Ulrike Ottinger, les cinémas L’Archipel et Reflet Médicis proposent la projection du film Aller sans jamais retour, en présence de la réalisatrice
Dans ce film, Une extravagante dame s’adonne en compagnie d’une camarade de boisson sans abri et très différente d’elle, a un tour de force : boire jusqu’à tomber ivre morte.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec sa réalisatrice, Ulrike Ottinger, rdv à 20h au reflet Médicis, 3 rue Champollion, métro Cluny-la-Sorbonne

à partir de 9h30 demain et sur trois jours, les assoc Ressources alternatives, S’allier et Agir pour une éducation populaire et politique et la Maison ouverte proposent une formation sur l’éducation populaire et ses outils
Cette formation s’adresse à toute personnes (particulier.e.s, professionnel.le.s, militant.e.s…) désireuse d’en apprendre plus sur l’éducation populaire et de faire l’expérience concrète de ses outils.
À travers cette formation, il s’agira :
– de Découvrir l’histoire des mouvements d’éducation populaire et des pédagogies critiques.
– Expérimenter les outils (Arpentage, groupe d’interview mutuelles, débat mouvant, enquête de conscientisation) pour comprendre ce qu’est l’éducation populaire, ses applications et sa portée comme pratique de transformation sociale.
– Co-construire du savoir en partant de l’expérience de chacun.e, analyser les freins et les leviers de chaque activité.
– Réfléchir collectivement aux techniques d’animation : méthodes de distribution de la parole, prise en compte des rapports de domination, dynamique de groupe…
et si vous voulez en savoir plus ou vous inscrire, vous pouvez envoyer un mail à : formation@ressources-alternatives.org
rdv à partir de 9h30 demain matin, la formation se fera à la maison ouverte qui se trouve au 1è rue Hoche à Montreuil, métro croix de Chavaux

demain matin, à 10h30, pour les marmot.te.s, l’association l’Enfance de l’Art propose une Séance de PRINCES ET PRINCESSES de Michel Ocelot suivie d’un atelier animation en papier découpé.
Et si vous voulez découvrir ou redécouvrir avec vos marmot.te.s cette Suite de six contes en théâtre d’ombre et participer à l’atelier, c’est accessible dès 5 ans et c’est demain à 10h30 au cinéma des cinéastes, qui se trouve au 7 avenue de Clichy, métro place de Clichy

Musique : Anne Sylvestre - Les gens qui doutent