Agenda FPP 20 octobre

jeudi 20 octobre 2022
par  Rosa

RDV MILTANTS

Depuis 7h ce matin et toute la journée, La CGT (USAP) organise une caravane des luttes qui se rend d’hôpitaux en hôpitaux pour dénoncer la situation catastrophique de l’hôpital public et aujourd’hui la caravane s’arrêtera à l’Hôpital Trousseau où Le Comité de défense CGT de l’APHP, des usagers, et des représentants du personnel seront présents pour dénoncer les conditions de travail dégradées et les difficultés de prise en charge des petits patients, futures mamans…
Cet été, la situation des hôpitaux a continué de se dégrader avec la fermeture de nombreux services d’Urgences aux quatre coins du pays et des fermetures massives de lits et de services. L’offre de soins pour le plus grand nombre devient une denrée rare et source d’inégalité géographique.
Depuis la rentrée, le sous-effectif chronique dans les services ne permet pas la réouverture des lits habituellement fermés pour les congés d’été. La pénurie de personnel a été organisée. Les hospitaliers quittent l’hôpital à cause des conditions de travail déplorables ou sont en arrêt maladie pour burn-out. La Direction générale de l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP) continue sa politique de démantèlement des hôpitaux conduisant à la fermeture de lits, de services et d’hôpitaux et réduisant d’autant la possibilité pour la population d’être prise en charge convenablement.
À Trousseau, il manque des infirmières, des aides-soignantes, des brancardiers dans de nombreux services : en chirurgie viscérale, en gastroentérologie, neuropédiatrie, réanimation brûlés, onco-hématologie, pédiatrie générale… etc. Des lits sont fermés ponctuellement par manque de personnel. L’hôpital fait appel à des intérimaires, aux heures supplémentaires et à la mobilité pour continuer à fonctionner. Mais travailler dans un service demande une certaine expertise que ces professionnels ne peuvent pas avoir sans y être intégrés pendant plusieurs semaines.
Aussi, PLUS QUE JAMAIS, L’HEURE EST À LA DÉFENSE DU SYSTÈME DE SANTÉ et pour cela La CGT (USAP) organise une caravane des luttes qui se rend d’hôpitaux en hôpitaux pour dénoncer la situation catastrophique de l’hôpital public et aujourd’hui la caravane s’arrêtera à l’Hôpital Trousseau : si vous voulez défendre le service public hospitalier, rdv donc jusqu’à 16h devant l’Hôpital Trousseau, c’est au 26 Avenue du Docteur Arnold Netter, métro Bel Air

depuis 10h et jusqu’à 13h, les artistes interprètes et enseignant∙es de la musique se mobilisent et organisent un rassemblement au parc de la Villette
Depuis des années, leurs salaires stagnent ou reculent en raison de l’inflation. Aujourd’hui le sous-financement des structures musicales de spectacle ou d’enseignement accentue le phénomène en ayant désormais des conséquences de plus dramatiques. Le ministère de la culture ne compense même pas l’inflation dans son budget 2023. Certaines collectivités font de même lorsqu’elles ne baissent pas carrément les subventions comme c’est déjà le cas des régions Grand-Est ou Auvergne-Rhône-Alpes.
De fait, les structures elles-mêmes sont amenées à faire des choix : stagnation des salaires, annulations de concerts dans les salles qui font face à l’explosion des dépenses d’énergie, baisse des effectifs artistiques dans les orchestres au mépris des nomenclatures prévues par les compositeurs. Certaines structures vont jusqu’à fermer leurs portes à l’instar de plusieurs écoles de musiques ces derniers mois.
Si c’est une crise des salaires et de l’emploi pour les artistes, c’est aussi une crise du service public de la culture pour les citoyen∙nes à qui moins de concerts ou moins de cours de musique sont proposés. Et cela touche toutes les esthétiques, qu’il s’agisse des musiques savantes et classique ou au contraire des esthétiques musicales les plus actuelles.
Parallèlement le gouvernement porte devant le parlement un projet de réforme des retraites et d’allongement des carrières parfaitement incompatible avec les conditions physiques d’exercice de ces métiers (sans parler du recul social qu’elle représente pour l’ensemble de la population).
Enfin, les artistes intermittent.es du spectacle comme l’ensemble des autres personnes en situation de précarité ont tout à craindre de la réforme de l’assurance chômage actuellement en discussion.
Aussi pour exiger :
 Le refinancement de toutes les structures culturelles (ensembles musicaux, opéras, conservatoires, festivals, scènes de musiques actuelles...) en intégrant les effets de l’inflation, notamment sur l’énergie
 La ré-évaluation de tous les salaires et traitements des artistes interprètes ou enseignant.es de la musique sur la base de l’inflation réelle
 Le refinancement des fonds pour l’emploi « FONPEPS » (Petites salles, Tournées, Gip Cafés-Culture, Phono...)
 L’abandon des réformes des retraites et de l’assurance chômage avec le maintien des annexes VIII et X des intermittent.es du spectacle
 La revalorisation des carrières des enseignants artistiques dont le passage en catégorie A de tout.es les ATEA (Assistant∙es Territoriaux d’Enseignement Artistique) et MI (Musicien∙es Intervenant∙es).
les artistes interprètes et enseignant∙es de la musique se mobilisent aujourd’hui et organisent un rassemblement sur la place de la Fontaine-aux-Lions, au parc de La Villette, dont l’entrée se fait par le 211 Avenue Jean Jaurès, métro Corentin Cariou

Alors que la préfecture de Nanterre a délivré des récépissés avec autorisation de travail à 83 occupants du piquet RSI de Genevilliers, la lutte continue pour les grevistes sans-papiers de Chronopost Alfortville et DPD Coudray-Montceaux et pour les occupants du piquet RSI qui n’ont pas eu de rendez-vous
Aussi pour exiger leur régularisation, une nouvelle manifestation est organisée en ce moment à Créteil, depuis La Poste Créteil Église jusqu’à la préfecture du 94

à 12h30, l’UNEF Tacle de Nanterre propose une AG pour organiser la suite du mouvement de soutien à la grève des raffineurs
et le rdv est donné à 12h30 dans l’amphi C2 sur le site de la fca de Nanterre

La Fasti (association de solidarité avec tou.te.s les immigre.e.s, asso anticapitaliste-feministe-antiraciste) recherche des bénévoles pour aider a tenir des permanences juridiques deux fois par semaine le mardi et le jeudi apres midi.
Pour cela, Pas besoin d’etre juriste ou expert.e en droit des etranger.es, une autoformation est prévue. Et si vous êtes intéréssé.e.s, vous pouvez appeler le 07.67.43.70.59

du lundi au vendredi de 10h à 13h, la LDH ouvre sa permanence juridique téléphonique
Le service juridique de la LDH intervient dans tous les cas individuels et collectifs où les libertés publiques sont en cause. Il assure un rôle d’information et est susceptible d’interpeller les autorités publiques dans diverses situations révélatrices de pratiques illégales ou qui portent atteinte aux droits des individus.
Vous pouvez saisir la LDH du lundi au vendredi, de 10h à 13h en appelant le : 01 56 55 50 10.
vous pouvez aussi saisir la LDH par voie postale à l’adresse suivante :Ligue des droits de l’Homme Service juridique ; 138, rue Marcadet 75018 Paris

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

de 17h30 à 19h30, l’Union locale Solidaires de Malakoff ouvre sa Permanence syndicale pour accompagner les salarié-e-s du public et du privé, les aider dans leurs démarches et les renseigner sur leurs droits.
Et si vous voulez vous rendre à la permanence, c’est ouverte de 17h30 à 19h30 dans la salle 120 à la Bourse du Travail de Malakoff, qui se trouve au 24 Rue Victor Hugo, à Malakoff, métro Malakoff-Plateau de Vanves

à 18h, le collectif Carton Rouge organise un moment de Rencontres et d’échanges avec des associations et organisations participant au mouvement de contestation face à la tenue de la coupe du monde 2022 au Qatar, et promouvant un foot alternatif et engagé.
Et si vous voulez y participer, rdv à partir de 18h aux Amarres, c’est au 24 quai d’Austerlitz, métro Quai de la gare

à 18h30 à Montreuil, le squat anarcha-féministe de la Baudrière organise son AG hebdo !
Et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 au 65bis rue Voltaire à Montreuil, métro Robespierre ; et pour suivre les actu du squat, rdv sur le blog : https://labaudriere.noblogs.org/

à 19h, L’Union Locale des syndicats CGT Paris 18e organise une Soirée de soutien aux grèves en cours et à venir
De nombreux conflits pour les salaires ont lieu depuis plus d’un an à travers tout le pays comme partout dans le monde. Mais la grève exemplaire et puissante des travailleur·euses des raffineries et de la pétrochimie a ouvert des perspectives d’une autre ampleur.
Les revendications des grévistes sont non seulement légitimes, mais elles font écho aux besoins de l’ensemble des salarié·es : augmenter les salaires quand l’inflation nous prend à la gorge et que le patronat réalise des profits records est bien le minimum ! Ce n’est pas le PDG de Total qui mérite 52 % d’augmentation de salaire, c’est chacun·e d’entre nous !
Mais à la violence sociale et économique que nous subissons, le gouvernement ajoute la violence politique. Il tente de mettre en scène de façon spectaculaire l’écrasement de la grève dans l’espoir de faire un exemple. En utilisant l’arme de la réquisition contre les grévistes, il politise la grève : c’est désormais le droit de chacun·e d’entre nous à se défendre qui est aujourd’hui en jeu.
Dans tous les secteurs et les entreprises, les travailleurs et travailleusses subissent les compressions de personnel, le durcissement des conditions de travail, les mascarades de dialogue social lors de Négociations Annuelles Obligatoires qui n’aboutissent qu’à la baisse réelle des salaires face à l’inflation.
Il ne s’agit donc pas seulement d’être solidaires des grévistes : que nous le voulions ou non, nous sommes partie prenante d’un conflit à grande échelle qui concerne nos revendications à tou·tes, car ce qui sera gagné par les un·es pourra être gagné par les autres.
L’Union Locale des syndicats CGT Paris 18e soutient sans réserve la mobilisation et appelle tous les travailleur·euses de l’arrondissement à y prendre leur place.
Dans cet objectif, et pour commencer à constituer une caisse de grève solidaire, une soirée de soutien aux grèves en cours et à venir ouverte à tout·es est donc organisée à partir de 19h ce soir, et c’est à l’UL CGT Paris 18, 42 Rue de Clignancourt, métro château rouge

à 19h encore, le squat du malaqueen propose son AG hebdomadaire pour organiser la lutte contre son expulsion
depuis le 22 août dernier en effet, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables. Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Et si vous voulez soutenir le Malaqueen, rdv à 19h pour l’AG, c’est au 70 rue de Galiéni, à Malakoff, métro Étienne Dolet
et vous pouvez aussi signer la pétition de soutien : tinyurl.com/MALAQN

à 19h30 aussi, Révolution Permanente organise une Assemblée ouverte Pour les salaires et contre Macron, quel programme et quelle stratégie
Ces dernières semaines, la grève des raffineurs de Total et ExxonMobil a changé la situation dans le pays. Face à l’inflation et aux milliards de profits des géants pétroliers, cette mobilisation a remis au centre du débat la question des salaires et la méthode de la grève reconductible. De quoi soulever la nécessité d’une mobilisation d’ensemble pour les salaires face à la crise.
Le gouvernement en a bien conscience, et a cherché à contenir par tous les moyens cette dynamique. L’enjeu est de taille pour Macron qui veut pouvoir s’attaquer tranquillement aux chômeurs, au RSA et à nos retraites. Après avoir tenté d’invisibiliser la grève en important du carburant pour casser le mouvement, en isolant les grévistes du reste de la population en les traitant de « preneurs d’otage » ou de « privilégiés », il a voulu briser la grève par les réquisitions.
Une offensive autoritaire qui a eu l’effet contraire : inspirés par la force de frappe et les revendications des raffineurs, les travailleurs de la SNCF et des centrales nucléaires se sont mis en grève pour les salaires. Une extension du mouvement et une solidarité de classe qu’il faut renforcer.
Alors que des grèves pour les salaires éclatent depuis bientôt deux ans dans de nombreuses entreprises, celles-ci sont jusqu’ici restées isolées. Aujourd’hui, il est plus que jamais possible de construire un mouvement d’ensemble pour les salaires. Les raffineurs l’ont montré, pour cela il faut un plan de bataille. Or, ni les journées de grève de 24 heures des directions syndicales, ni la lutte parlementaire de la NUPES ne permettront de construire un véritable rapport de forces contre le patronat et Macron : pour Révolution permanente, il faut coordonner les différents secteurs et construire une grève reconductible.
Pour cela, il faut aussi un programme qui unifie les revendications sur les salaires, Un programme offensif face à la crise, alors que les maigres hausses de salaires proposées par le patronat dans certaines entreprises ne suffisent même pas à rattraper l’inflation.
Par ailleurs, alors que la crise énergétique va s’approfondir dans les mois à venir pendant que les multinationales comme Total se gavent, Révolution permanente revendique l’expropriation des grands groupes de l’énergie, sous contrôle des travailleurs !
Pour discuter de toutes ces questions et des bilans des dernières grèves, Révolution permanente organise donc une assemblée ouverte avec notamment Adrien Cornet de la CGT Total Grandpuits, Anasse Kazib cheminot et Alexis Antonioli, secrétaire CGT de Total Normandie, et si vous voulez y participer, rdv à partir de 19h30 à l’AGECA 177 rue de Charonne, métro Alexandre Dumas

à 20h, l’Initiative des étudiant-e-s, travailleurs et travailleuses grecques à Paris organise une Assemblée ouverte pour organiser un événement de deux jours contre la brutalité policière.
Et si vous voulez y participer, c’est à 20h à la Librairie Publico,145 Rue Amelot, métro Oberkampf
et vous pouvez aussi y participer en visio, via : https://meet.jit.si/.../733708a3eaeadfb6d653f7aad66371118..

RDV CULTURELS
à 12h30, l’Institut Convergence Migrations organise un Webinaire Parlons Migrations avec Solène Brun et Claire Cosquer autour de leur ouvrage Sociologie de la race, paru chez Armand Colin
L’usage du terme « race » en sciences sociales se démarque très fortement de son acception dans l’idéologie raciste et est mobilisé pour penser les rapports sociaux : la race est définie comme une construction sociale et non une donnée naturelle et immuable, mais une production sociale historiquement située, et mouvante. L’ouvrage met en évidence le fait que des groupes sociaux sont racisés, c’est-à-dire placés en position subordonnée ou privilégiée dans de nombreux domaines sociaux, juridiques, politiques, économiques.
Il mobilise le concept d’intersectionnalité forgé à la fin des années 1980 qui désigne l’interaction entre les identités raciales et celles que dessinent la classe, la religion, le genre, l’âge, la manière dont elles se cumulent ou parfois se compensent.
Dans un premier temps l’ouvrage revient sur l’histoire du concept, de ses premiers usages, et de l’utilisation de la race en tant que construction sociale et non de réalité biologique. Puis est abordé le concept de race par ses controverses. Pour finir, l’ouvrage analyse ce que la race comme objet d’analyse fait à la sociologie comme analyse des faits et rapports sociaux.
Et si vous voulez en discuter en ligne, avec les autrices Solène Brun et Claire Cosquer qui seront en dialogue avec la sociologue Sarah Mazouz, de l’Institut Convergences Migrations, rdv à 12h30 sur le lien que vous retrouverez sur le site de l’agenda : https://orsay.bbb.cnrs.fr/b/pio-med-kuz-ets

à 18h30, l’organisation Humacoop – section française de l’ONG libanaise Amel propose une conférence accompagnée d’une exposition sur Le Liban entre crises et engagement
et si vous voulez évoquer les crises actuelles que traverse le Liban et les résistances des Libanais.e.s avec : Kamel Mohanna, Président d’Amel International, Virginie Lefèvre, Coordinatrice Programme & Partenariats d’Amel International, Bertille de Salins, Graphiste et autrice indépendante qui proposera des “Témoignages d’engagement humanitaire & artistique : entre Grèce, Liban et France” et Virginie Troit, Directrice générale à la Fondation Croix-Rouge française qui reviendra sur "La localisation de l’aide et le rôle joué par le mouvement associatif local au Liban et au delà", rdv à 18h30, il y aura aussi le vernissage de l’exposition de bandes dessinées, sur le Liban & ses crises, de Bertille de Salins, une expo qui sera visible jusqu’au 8 novembre, à la Maison de la Vie Associative et Citoyenne qui se trouve 22 Rue Deparcieux, métro Plaisance

dans le cadre de la "No Border Week" décidée en prolongement d’une Motion de la Fédération Anarchiste adoptée au 80ème congrès à Merlieux le 6 juin dernier, la Librairie Publico accueille toujours deux expos Photographiques "Parloir sauvage au CRA de Rennes" et "Dublin sur le papier" d’Anthony Rouxel, Karim et Mahjoub et aujourd’hui, il y aura aussi une projection-débat autour du film-documentaire "La Ballade des sans-papiers" de S. Abdallah et R. Ventura
Anthony Rouxel est un photographe militant qui participe pleinement aux actions (manifestations, ZAD,... ) qu’il photographie. Ainsi pour la première exposition "Parloir sauvage au CRA de Rennes " il a participé dans le cadre de l’appel transnational du 07 mai 2016 à une manifestation au Centre de Rétention Administrative de Rennes où il a photographié le parloir sauvage qui s’y improvise.
Pour la seconde "Dublin sur le papier", il participe le 7, 8 et 9 Avril 2018 à " la Marche de soutien aux migrants Brest, Chateaulin, Douarnenez, Quimper contre le règlement de Dublin" il la photographie lui même mais s’y ajoutent les photographies faites par Karim et Mahjoub, deux sans-papiers participant à cette marque.
Et si vous voulez découvrir ces expos, rdv du mardi au vendredi de 13h à 19h30, à la librairie Publico
et à 19h il y aura aussi la projection du film "La Ballade des sans-papiers" de S. Abdallah et R. Ventura qui ont suivi au jour le jour la lutte de trois cents Africains sans papiers pour leur régularisation administrative, depuis l’occupation de l’église Saint-Ambroise, en mars 1996, jusqu’à la prise d’assaut de l’église Saint-Bernard par les forces de police au matin du 24 août
et si vous voulez voir ou revoir ce documentaire, c’est à 19h à la librairie Publico, au 145 rue Amelot, métro Oberkampf

à 19h aussi, les Amis du Monde diplo 93 organisent une Rencontre-débat-projection avec Akram Belkaïd, journaliste au Monde diplomatique et Mahfoud Rezigat (Rahim), président de l’association APCV, porteur et passeur de mémoire contre l’oubli, à l’occasion des 60 ans de l’indépendance du peuple algérien
avec au programme : les Projections du Film de René Vautier : Afrique 50 et du Film de Sami Tighardar : Voyage vers la réconciliation (Paroles d’Algériens), suivi d’une conférence d’Akram Belkaïd qui reviendra sur « L’influence de la guerre de libération algérienne sur les autres peuples colonisés » et d’un débat
et si vous voulez participer à cette soirée co-organisée par les Amis du Monde diplomatique de Saint-Denis en partenariat avec la Compagnie Jolie Môme et l’association APCV, rdv à 19h, au théâtre de La Belle Étoile, 14 Rue Saint-Just, ) Saint-Denis, Métro Front Populaire

à partir d’aujourd’hui, s’ouvre la 34ème édition du festival Cinéfabble, le festival international du film lesbien et féministe de Paris : 3 jours de projections, d’ateliers, de débats et de concerts
et pour cette soirée d’ouverture il y aura à 19h un concert de Beyond Lipstick, suivi à 21h30 de la projection du court-métrage WE ARE RESISTANCE de Luna Gherscovici et Irupé Muñoz qui reviennent sur les débats sur le droit à l’avortement en Argentine, vus par une grand-mère et sa petite-fille ; suivi de la projection du long-métrage SHUT UP SONA de Deepti Gupta qui montre le combat de la chanteuse Sona Mohapatra pour donner de la voix dans une Inde encore très conservatrice.
Et si vous voulez y participer, rdv à partir de 19h à l’Espace Reuilly qui se trouve au 21 rue Antoine-Julien Hénard, métro Montgallet
et pour retrouver le programme complet du festival Cinéffable, rdv sur le site : https://www.cineffable.fr/

à 19h30, le cinéma Le Brady organise une Projection-débat autour du film documentaire FANZINAT Réalisé par Laure Bessi, Guillaume Gwardeath et Jean-Philippe Putaud-Michalski
Les fanzines sont des publications artisanales animées contre vents et marées par des fanatiques de cultures de niches voire underground. Assurément, ils constituent une forme bien singulière - pourtant méconnue - de la presse et de l’édition. Ce film raconte l’histoire du fanzinat en France en allant à la rencontre de celles et ceux qui l’ont faite et qui la font encore. Science-fiction, bande dessinée, mouvements musicaux punk ou rap, graphisme, sport, tatouage, enjeux de société... La variété des causes et des thématiques embrassées par les activistes du fanzinat paraît sans limite. Et si vous voulez découvrir ce film-documentaire et en discuter avec l’équipe de réalisation, rdv à 19h30 au ciné Brady 39 bvd de Strasbourg, métro Château d’eau

à 19h30 aussi, LE PIED À TERRE, et La Buse organisent une Rencontre avec Julia Burtin Zortea, autour de son livre Aujourd’hui, on dit travailleur·ses de l’art, paru aux éditions 369
Comment vivre de sa pratique artistique ? La fréquentation des musées augmente, la culture tient une place de plus en plus importante dans nos pratiques quotidiennes, et pourtant, les
artistes connaissent une précarité grandissante.
Ce manuel raconte les mobilisations qui émergent aujourd’hui pour dénoncer les rapports de pouvoir et de domination qui structurent le milieu de l’art. Son autrice, Julia Burtin Zortea, est allée à la rencontre du collectif La Buse, qui milite dans le champ des arts visuels pour une réforme du statut et de la rémunération des artistes-auteur·rices.
La Buse invite à s’organiser de manière collective sous l’identité commune de travailleur·ses de l’art. C’est la notion même de travail qui doit être repensée, comme l’explore cet ouvrage.
Et si vous voulez en discuter avec l’autrice, Julia Burtin Zortea et avec Louise Drul du collectif La Buse, et Fanette Mellier et Clémence Seurat des Éditions 369, rdv à 19h30 à la librairie le Pied à terre, 9 rue Custine, métro Château rouge

à 19h30 encore, Le Monte-en-l’air et Lundimatin organisent une rencontre avec Olivier Cheval autour de son livre Lettres sur la peste / paru aux 2ditions Lundimatin, en partenariat avec les Éditions La Découverte
Au printemps 2020 nous avons été les témoins et les sujets d’une expérimentation sanitaire et gouvernementale inédite : l’assignation à résidence de quatre milliards et demi d’humains. Olivier Cheval propose d’explorer les conditions historiques, sociales, techniques et affectives qui ont rendu possible ce « Grand Séquestre ». Entre philosophie et littérature, ces lettres adressées à des proches sont éblouissantes de sensibilité et de lucidité.
Pour comprendre ce qui nous arrive, Olivier Cheval a commencé par s’appuyer sur quelques jalons solides de la philosophie contemporaine. Mais il fallait être plus vaste pour circonscrire l’évènement dans toute son ampleur, et raconter une nouvelle histoire du monde à partir du règne de la technique. Il fallait être plus intime aussi, et raconter la chair de nos vies à l’heure de la solitude, de l’enfermement et de la séparation. Il fallait abandonner les vieilles distinctions entre philosophie, littérature et sciences humaines, et se mettre à écrire. Écrire depuis le monde qui s’était retiré, depuis nos vies devenues invivables.
Le livre s’ouvre sur un essai court, ciselé et implacable : La Domestication du monde, retraçant la généalogie du règne de la technique et l’emprise de la cybernétique jusque dans chaque recoin de nos vies. Comment le monde est mis en mesure par l’économie, jusque dans ses plis les plus intimes, les plus sensibles. Si le texte est dense, érudit et brillant, il reste fluide, accessible et didactique.
La seconde partie est composée de huit lettres qu’Olivier Cheval a adressées à des amis, à un amant, à un enfant. Dans chacune, il déplie subtilement un des éléments de réflexion condensé dans la partie théorique : l’irréversible, le communisme de pensée, la disparition du paysage, l’inassouvible, l’invivable, l’avenir, l’inoubliable. S’y mêlent la mélancolie et la joie, la mélasse du monde comme il va et la grâce de ce qui persiste. Il y est question de smartphones et d’amour, de voyages et d’existences qui s’évanouissent. Chacune est bouleversante à sa façon et partout le politique et le sensible, la subversion et la littérature s’y indistinguent, comme pour renouer tout ce qui peut encore l’être.
Et si vous voulez en discuter avec Olivier Cheval, rdv à 19h30 au Monte-en-l’Air, 71 rue de Ménilmontant, métro Ménilmontant

à 19h30 toujours, les Éditions Libertalia et les Éditions Les Arènes organisent une Rencontre avec le photographe et auteur Vincent Jarousseau à propos de l’ouvrage Les Femmes du lien. La vraie vie des travailleuses essentielles, paru aux éditions Les Arènes.
Valérie est technicienne d’intervention sociale et familiale ; Marie-Basile, aide à domicile ; Angélique, assistante maternelle ; Marie-Claude, aide-soignante ; Rachel, accompagnante éducative et sociale ; Julie, éducatrice spécialisée ; Séverine, auxiliaire de vie sociale ; Marie-Ève, assistante familiale. Huit femmes parmi les trois millions de travailleuses « essentielles » que la crise sanitaire a mises en lumière. Pendant deux ans, Vincent Jarousseau a cheminé à leurs côtés. Il restitue ici leurs propos. Pour rendre compte de leurs conditions de travail et de vie, faire ressentir la complexité et la diversité des expériences, et adopter le point de vue de celles qui créent du lien dans nos sociétés.
Et si vous voulez discuter de ce livre avec lui, rdv à 19h30 aux éditions Libertalia, c’est au 12 rue Marcellin Berthelot, à Montreuil

à 20h, la librairie Le Genre urbain - Librairie organise une Rencontre - débat avec Jean-Christophe Bailly pour son dernier livre : Paris quand même, paru aux éditions La fabrique
Qu’est devenue, que devient l’ex « capitale du XIXème siècle » que Walter Benjamin sut reconnaître dans Paris ? N’est-elle plus qu’une ville-musée, doublée d’une ville de pouvoir d’où le peuple est exclu et où les traces de ce qu’elle fut disparaissent ou sont marchandées ? Il y a de ça, hélas, et malgré de nombreuses résistances très inégalement réparties entre les quartiers, la cote d’alerte est souvent dépassée : dans des zones entières la ville ne se reconnaît plus. A l’âge des destructions systématiques a succédé une autre forme d’intervention, plus subtile mais tout aussi efficace, qui consiste à modifier la texture et les contenus de pans entiers de l’être urbain. Au centre presque exact de Paris se trouvait un magasin, La Samaritaine, dont le slogan était qu’on pouvait tout y trouver. Or aujourd’hui ce magasin n’a pas été détruit mais il est transformé en un énorme cartel de marques de luxe doublé d’un hôtel où les chambres les moins chères sont à 1150 euros la nuit. Ce n’est là que l’exemple le plus criant d’une liquidation scandaleuse au terme de laquelle ne resteraient plus de Paris que des souvenirs littéraires. Or la force de cette ville a toujours été de savoir conserver en son sein, fut-ce de façon secrète, non seulement les traces de ce qu’elle a traversé, mais aussi les signes de ce qu’elle a suscité comme espérance. Conçu comme une promenade, le livre de Jean-Christophe Bailly se propose de donner un état des lieux, en mêlant à la protestation contre les opérations immobilières du capitalisme le plus éhonté l’évocation de glissades heureusement encore possibles, mais menacées.
Et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 20h à la librairie le genre Urbain, c’est au 60 rue de Belleville, métro Belleville

à 20h aussi, la Cité internationale des arts et L’atelier des artistes en exil propose, dans le cadre de la 5e édition du festival de l’atelier des artistes en exil à Paris et à Marseille pour dénoncer la guerre, la projection de « Donbass », en présence du réalisateur, Sergei Loznitsa
et si vous voulez découvrir ce film qui raconte la vie dans le Donbass, avec la guerre entre séparatistes russes et l’armée ukrainienne, en treize histoires, dont sept directement inspirées de véritables vidéos postées sur Youtube, et en discuter avec le réalisateur, rdv à 20h dans l’AUDITORIUM de la Cité internationale des arts qui se trouve au 18 rue de l’Hôtel de Ville, métro Hôtel de Ville

enfin, à 20h30, le Théâtre El Duende organise une représentation de la pièce Métanoïa proposée par Le Collectif La Gangue
Cinq jeunes femmes sont sur scène. Elles ne se connaissent pas. Elles sont là ensemble mais ne savent pas encore pourquoi. Du statu quo de leurs vies respectives, elles exploreront seules puis ensemble les méandres de leurs récits en quête d’un changement. Assignées femmes, elles se débattent avec leur quotidien, marqué par les conséquences de cette assignation. Voyage initiatique au cœur de la sororité, Métanoïa explore les dynamiques sociales qui animent les récits des personnages. Alliant le théâtre et la danse, la pièce se pense comme un laboratoire où explorer collectivement des quêtes intérieures.
Et si vous voulez découvrir cette partition théâtrale et chorégraphique en trois mouvements proposée par le Collectif La Gangue, rdv à 20h30 au théâtre el Duende, 23 rue Hoche, à Ivry-sur-Seine, métro mairie d’Ivry