Agenda FPP 19 octobre

mercredi 19 octobre 2022
par  Rosa

avec Martine du collectif contre la ligne 18 pour parler de la marche sur le plateau de Saclay qui aura lieu samedi
Pour le RDV : https://nonalaligne18.fr/

RDV MILITANTS

⚠️ URGENT : L’Ambassade des immigrés a été expulsée ce matin. Au moins 7 résidents ont été arrêtés.
RDV 22 RUE DE L’AUBRAC 75012 pour un rassemblement de soutien devant le commissariat. ✊

La Fasti (association de solidarité avec tou.te.s les immigre.e.s, asso anticapitaliste-feministe-antiraciste) recherche des bénévoles pour aider a tenir des permanences juridiques deux fois par semaine le mardi et le jeudi après midi.
Pour cela, Pas besoin d’être juriste ou expert.e en droit des étranger.es, une autoformation est prévue. Et si vous êtes intéressé.e.s, vous pouvez appeler le 07.67.43.70.59

du lundi au vendredi de 10h à 13h, la LDH ouvre sa permanence juridique téléphonique
Le service juridique de la LDH intervient dans tous les cas individuels et collectifs où les libertés publiques sont en cause. Il assure un rôle d’information et est susceptible d’interpeller les autorités publiques dans diverses situations révélatrices de pratiques illégales ou qui portent atteinte aux droits des individus.
Vous pouvez saisir la LDH du lundi au vendredi, de 10h à 13h en appelant le : 01 56 55 50 10.
vous pouvez aussi saisir la LDH par voie postale à l’adresse suivante :Ligue des droits de l’Homme Service juridique ; 138, rue Marcadet 75018 Paris

depuis 9h ce matin, un rassemblement de soutien à une camarade interpellée lors d’une manif contre la loi « sécurité globale » du 29 novembre 2020 est organisé alors que se tiendra l’audience où elle sera entendue en même temps que le flic qui l’a interpellée !
Interpellée le dimanche 29 novembre lors d’une des nombreuses manifs organisées contre la loi sécurité globale pendant l’hiver 2020, on lui reprochait entre autres des faits de violences sur personne dépositaire de l’autorité publique. Mais la camarade a aussi réussi à porter elle-même plainte, pendant sa garde-à-vue, contre un des flics pour des violences subies lors de son arrestation.
Alors qu’elle était déferrée en comparution immédiate le 30 novembre 2020, la juge a finalement accepté le renvoi, mais surtout elle a accepté que les deux plaintes soient examinées ensemble lors de la même audience.
Après de multiples audiences reportées en 2021 et début 2022, cette confrontation a donc lieu matin, aussi un rassemblement de soutien est organisé pour elle ; et si vous voulez la soutenir, rdv dans la 2ème chambre section 1 du tribunal porte de Clichy

À 12h30, les Gilets jaunes de Montreuil proposent leur cantine solidaire
et c’est tjr de 12h30 à 14h30 à l’AERI, au 57 Rue Etienne Marcel, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de nanterre

Cette année, le mercredi aussi, le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles en cuisine et pour la distribution de ce soir
et si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné jusqu’à 14h pour la cuisine au Laboratoire écologique Ødéchet de Pantin qui se trouve au 20 avenue Édouard Vaillant, métro 4 Chemins , et pour la distribution le rdv est donné à 18h30, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

Tous les jours sauf le jeudi de 17h30 à 20h, l’association la Chorba distribue des repas chauds gratuits
Et si vous voulez en bénéficier, rdv tous les jours (sauf le jeudi) de 17h30 à 20h, au 7 avenue de la Porte de la Villette, 75019 Paris.

À 18h30, le collectif contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire organise sa Réunion hebdomadaire
Ce collectif francilien constitué contre le passe sécuritaire et son monde totalitaire, s’est créé à la fin de l’année 2021 à la suite d’une réunion publique sur le sujet du passeport sanitaire. Ce dernier, et sa suite le passeport vaccinal, ont été les instruments d’une politique liberticide, inégalitaire, sécuritaire et autoritaire, ayant eu pour effet l’application d’un contrôle social renforcé sur la population.
Le collectif s’intéresse d’une part, à l’accroissement du numérique dans notre société et dans nos vies, dont la généralisation se fait à marche forcée, et dont l’utilisation accompagne la politique de destruction des services publics. D’autre part, il s’intéresse aux questions de santé, constatant avec rage sinon avec amertume, la destruction du soin et la destruction de notre système de santé publique. C’est en ce sens que le collectif lutte pour la réintégration des personnes suspendues sans salaire ni allocation chômage pendant l’état d’urgence sanitaire.
Pour cette nouvelle année de lutte, le collectif prépare un meeting mêlant usagers et soignants, organisations syndicales et associations de patients, dont le but serait de contribuer à l’organisation d’une mobilisation unitaire massive à même de porter porter un coup d’arrêt à la destruction planifiée du tissu hospitalier, elle-même liée à celle de la sécurité sociale.
Et pour préparer ce meeting, une réunion est organisée ce soir, à partir de 18h30 dans la salle Jean Jaurès, de la Bourse du Travail, 3 rue du Château d’Eau, métro république

à 19h, Sudposte Hauts de Seine et les Postiers et Postières en lutte organisent une réunion en ligne pour réfléchir collectivement à la suite de la mobilisation d’hier
et si vous voulez y participer, rdv à 19h sur : https://www.facebook.com/LuttePoste

à 19h aussi, le Réseau Migreurop organise une rencontre autour de son dernier ouvrage : "Atlas des migrations dans le monde : Libertés de circulation, frontières, inégalités".
Cette rencontre portera plus spécifiquement sur la partie "Autonomie des migrations et solidarités" qui traite de la liberté de circulation en actes, malgré les contraintes.
Et si vous voulez en discuter avec Celine Cantat et Isabelle Saint-Saens qui ont coordonné cette partie, et avec Giovanna Rincon et Stuart Pluen-Calvo d’Acceptess-t qui parleront des personnes trans en migration, rdv à 19h sur la péniche café librairie "L’eau et les rêves" , c’est au 9 quai de l’Oise, métro Ourcq ou Crimée .

à 19h encore, une soirée de mobilisation pour la manif pas une bassine de plus organisée par les soulèvements de la terre le 29 octobre, est organisée à la BDT de paris
Symbole national de l’accaparement de l’eau au profit d’une minorité et du maintien d’un modèle agricole aussi toxique qu’anachronique, les méga-bassines se sont vues projetées au cœur de l’actualité au cours d’un été de sécheresse brutale et en pleine crise climatique.
Face au mouvement populaire de défense et de partage de l’eau, le gouvernement et le lobby agro-industriel n’ont pour l’instant qu’une seule réponse : le passage en force. Ils viennent de donner le coup d’envoi du chantier de la méga-bassine de Sainte-Soline, la plus grosse en projet actuellement, en entourant de grillages les 16 ha des "terres rouges", dans les Deux-Sèvres.
Après une année d’actions retentissantes dans le marais poitevin, plus de 130 organisations appellent donc à converger de nouveau, plus massivement que jamais les 29 et 30 octobre, de partout en France et au-delà, pour une mobilisation plurielle qui se donne comme objectif de mettre fin à ce chantier.
Cette soirée aura pour but de faire le point le danger représenté par le développement des méga-bassines dans le pays et les raisons de les arrêter. Elle sera l’occasion de présenter les enjeux de la manifestation et de donner les infos pratiques pour s’y rendre et y participer.
Elle aura aussi pour objet de présenter en petits films et paroles les Soulèvements de la terre (mouvement de blocage, occupations et désarmement contre la destruction des terres), ainsi que Bassines Non Merci, réseaux d’acteurs/trices locaux portant fièrement et en acte le mot d’ordre "No Bassaran".
et si vous voulez en discuter avec le collectif bassines non merci et les soulèvements de la terre, rdv à 19h dans la salle Ambroise Croizat, de la BDT, 3 rue du château d’eau, métro république

et à 20h, Le groupe Attac Seine Amont organise aussi une soirée d’information et de mobilisation contre les méga-bassines avec la participation de membres du collectif BassinesNonMerci.
Et c’est à 20h,à l’Espace Gérard Philippe, 12 place Gérard Philippe à Ivry-sur-Seine, métro mairie d’Ivry

à 20h30, la section locale d’Attac 92sud organise une Réunion joliment intitulée "Parce que le col roulé, ça gratte"
Après une discussion collective autour de la note d’ATTAC "Reprendre la main pour financer la bifurcation écologique et sociale" avec Dominique Plihon, un des co-auteurs de la note, des membres d’Attac 92 Sud reviendront sur la campagne collective sur la taxation des superprofits ; et si vous voulez en discuter avec eux, rdv à 20h30, à l’Espace Henri Lasson qui se trouve au Passage du Square, à Antony

enfin demain à 12h, il y aura une Manifestations en soutien aux piquets des travailleurs sans papiers de RSI, DPD et Chronopost
et le rdv est donné à 12h demain, devant La Poste au 1 rue de Paris de Créteil, pour une manif en direction de la préfecture du 94.

RDV CULTURELS
depuis 9h ce matin, l’université de Lille organise un colloque que l’on peut suivre en ligne sur les "Crises de la biopolitique"
Le concept de « biopolitique » a été largement mobilisé au cours de ces dernières années, et tout particulièrement lors de la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19. Il s’agissait alors de rendre compte de l’importance prise par les enjeux de santé publique dans la gestion de la vie des populations.
Mais la mise en œuvre de dispositifs biopolitiques, très variables selon les pays, a servi également de révélateur d’une crise profonde de la démocratie en faisant apparaître les liens profonds qui articulent ces dispositifs au développement contemporain de formes de gouvernementalité néolibérale, et en aggravant les inégalités face à ce qui peut menacer ou protéger la vie.
Ce colloque se fixe comme objectif d’analyser les différents registres des crises contemporaines (crise sanitaire mais aussi politique ou écologique) qui renvoient à ce paradigme biopolitique contemporain. Mais il s’agit aussi d’étudier la possible mise en crise de ce paradigme lui-même, en tant qu’il est confronté d’une part à l’émergence d’une nécropolitique (au sens d’une gestion différentielle des vies humaines) et d’autre part à son propre décentrement dans le cadre de la prise en compte d’un gouvernement non anthropocentrique du vivant.
Le colloque sera donc consacré à la mise à l’épreuve contemporaine du concept de biopolitique, et il s’agira en particulier d’interroger la pertinence critique de ce concept pour penser l’évolution de sociétés du risque (sanitaire, écologique, politique) qui se trouvent confrontées aujourd’hui à un désir accru et parfois contradictoire de sécurité et de liberté.
et si vous voulez suivre ce colloque en ligne, il faut demander le lien zoom en envoyant un mail à : philippe.sabot@univ-lille.fr

dans le cadre de la "No Border Week" décidée en prolongement d’une Motion de la Fédération Anarchiste adoptée au 80ème congrès à Merlieux le 6 juin dernier, la Librairie Publico accueillie toujours deux expos Photographiques "Parloir sauvage au CRA de Rennes" et "Dublin sur le papier" d’Anthony Rouxel, Karim et Mahjoub
Anthony Rouxel est un photographe militant qui participe pleinement aux actions (manifestations, ZAD,... ) qu’il photographie. Ainsi pour la première exposition "Parloir sauvage au CRA de Rennes " il a participé dans le cadre de l’appel transnational du 07 mai 2016 à une manifestation au Centre de Rétention Administrative de Rennes où il a photographié le parloir sauvage qui s’y improvise.
Pour la seconde "Dublin sur le papier", il participe le 7, 8 et 9 Avril 2018 à " la Marche de soutien aux migrants Brest, Chateaulin, Douarnenez, Quimper contre le règlement de Dublin" il la photographie lui même mais s’y ajoutent les photographies faites par Karim et Mahjoub, deux sans-papiers participant à cette marque.
Et si vous voulez découvrir ces expos, rdv du mardi au vendredi de 13h à 19h30, à la librairie Publico c’est au 145 rue Amelot, métro Oberkampf

De 18h à 22h30, l’AERI propose son atelier hebdomadaire Artivisme contre la propagande publicitaire
Et si vous voulez y participer, c’est au 57 Rue Étienne Marcel, Montreuil, Métro Croix de Chavaux

à 18h30, Le Cercle de Lectrices féministes propose une lecture collective sur le thème "Ma maison est mon corps"
le principe est simple : vous sélectionnez un livre sur ce thème dans votre bibliothèque, et en choisissez quelques extraits que vous lirez à voix hautes ; les lectures se font en Mixité choisie sans hommes cisgenre.
Et si vous voulez participer à cette lecture collective avec le cercle de lectrices féministes, rdv à partir de 18h30 au Bonjour madame, c’est au 40 rue de Montreuil, métro Faidherbe-Chaligny

à 19h, l’Acort-Culture organise le vernissage de l’exposition "Entre Ciel et Terre", proposée par Selçuk Demirel.
Le travail de Selçuk Demirel s’adresse aussi bien à notre cœur qu’à notre raison, tout en mettant en scène l’absurdité de notre monde avec une tendresse et un humour qui lui sont propres. Expression puissante d’un engagement sans faille, "Entre Ciel et Terre" est à l’image de son auteur : elle nous exhorte à agir.
Cette exposition mêle faune et flore, entremêle ciel et terre, en un ensemble qui étonne, qui détonne, qui interroge. Dans ces dessins, on décèle une poésie rare, on retisse le lien unissant les hommes et leur environnement, comme lorsque l’on voit un homme, dos à la mer, se changer soudain en oiseau.
Mais la poésie n’est jamais muette. En un dessin peut se percevoir l’action désastreuse qui est la nôtre sur la planète. En quelques traits, peut s’esquisser la passivité dont nous faisons preuve face à la catastrophe climatique.
Et de l’onirisme, on passe en un instant à la réalité brutale que nous connaissons : la pollution de l’air, de la terre, de la mer, les exils forcés par le changement climatique…
et si vous voulez découvrir cette expo qui illustre les changements climatiques et de leurs effets sur notre vie et celle de notre planète (destruction environnementale, pollution de l’eau et de l’air, gaz à effet de serre, sécheresse, migration forcée…), rdv pour le vernissage à 19h à la Mairie du 10e, 72, rue du faubourg Saint-Martin, métro Château d’eau

à 19h aussi, la librairie petite Egypte organise une rencontre avec Frédérique Aït-Touati autour de "Trilogie terrestre. Inside, Moving Earths, Viral", co-écrit avec Bruno Latour, à paraître aux éditions B42.
Inside et Moving Earths ont pour objectif commun de remettre en question nos idées reçues concernant la planète, cette Terre que nous habitons comme nous marchons dessus, presque sans y penser. Débutée en 2016 avec Inside, suivie en 2019 par Moving Earths, Viral est le troisième volet de cette trilogie terrestre, et si vous voulez en discuter avec l’un de ses auteurs, Frédérique Aït-Touati, rdv à 19h à la librairie petite Égypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro sentier

de 19h à 21h, le Bureau d’Accueil et d’Accompagnement des Migrants, le BAAM, poursuit ses ateliers théâtre hebdo
C’est gratuit, ouvert à toutes et tous, sans aucun niveau de français exigé
et c’est tous les mercredis, de 19h à 21h au FGO Barbara, 1 rue Fleury , métro La Chapelle
Par ailleurs, pour participer à l’animation de cet atelier, le BAAM recherche des comédien.nes bénévoles ; et si ça vous intéresse vous pouvez les contacter par mail à : mathilde.mermin31@gmail.com

depuis le 22 août dernier, Le centre social autogéré Malaqueen et ses habitant·es sont expulsables car le propriétaire veut y construire un immeuble de bureaux de 7 étages ; et pour le soutenir, le collectif saccage 2024 poursuit ses soirées hebdomadaire, avec ce soir, non pas une projection mais une conférence gesticulée
Ce lieu, construit collectivement depuis un an à Malakoff, permet l’hébergement d’une quarantaine de personnes précaires, et, par les nombreuses activités qu’il héberge, il participe à la vie culturelle et à la vie de quartier.
Il propose des espaces non-marchands, de sociabilité, d’organisation collective et de libre échange de savoirs et de ressources permettant de lutter contre l’isolement, la précarité, les projets immobiliers inutiles, l’exclusion, le tri administratif, la précarité alimentaire et le gaspillage.
Malgré l’appel qui a été déposé, le squat est expulsable, depuis le 22 aout dernier ; et pour les soutenir, le collectif Saccage 2024 y poursuit ce soir son cycle Anti-JO, avec non pas une projection mais une conférence gesticulée intitulée « Capitalisme et Sport : jeu, set et match ! » proposée par Valentin Sansonetti
et si vous voulez découvrir cette conférence gesticulée et soutenir le Malaqueen, rdv donc à 19h c’est au 70 rue de Galliéni, à Malakoff, métro Étienne Dolet

à 19h30, La librairie du canal organise une rencontre avec Philippe Descola et Alessandro Pignocchi à l’occasion de la sortie de leur ouvrage Ethnographie des mondes à venir, paru aux éditions du Seuil.
Si l’on veut enrayer la catastrophe écologique en cours, il va falloir, nous dit-on, changer de fond en comble nos relations à la nature, aux milieux de vie ou encore aux vivants non-humains. Mais qu’est-ce que cela signifie concrètement ? Dans quels projets de société cette nécessaire transformation peut-elle s’inscrire ? Et quels sont les leviers d’action pour la faire advenir ?
En puisant son inspiration dans les données anthropologiques, les luttes territoriales et les combats autochtones, ce livre esquisse la perspective d’une société hybride qui verrait s’articuler des structures étatiques et des territoires autonomes dans un foisonnement hétérogène de modes d’organisation sociale, de manières d’habiter et de cohabiter. Des planches de BD, en contrepoint de ce dialogue vif, tendent un miroir drôlissime de notre société malade en convoquant un anthropologue jivaro, des mésanges punks ou des hommes politiques nomades et anthropophages en quête de métamorphoses.
Et si vous voulez discuter de ce bouquin avec ses auteurs Philippe Descola et Alessandro Pignocchi, rdv à 19h30 à la librairie du canal qui se trouve au 3 rue Eugène Varlin, métro colonel Fabien

à 19h30 aussi, la librairie LE PIED À TERRE organise une rencontre croisée autour de l’Ouvrage collectif dirigé par Joël Hubrecht, Catherine Coquio, Farouk Mardam-Bey et Naïla Mansour, intitulé Syrie - Le Pays brûlé - Le livre noir des Assad, paru aux éditions du Seuil
Pour que personne ne puisse dire qu’on ne savait pas, instruire le procès de la dynastie Assad et porter la demande de justice du peuple syrien.
Au printemps 2011 éclatait, dans le sillage des révolutions arabes, un large mouvement insurrectionnel en Syrie, qui fut violemment réprimé par le régime de Bachar Al-Assad. Recensant les crimes du régime les plus significatifs d’une décennie de guerre (2011-2021), exposant ses soubassements idéologiques et historiques, analysant l’émergence de l’État islamique et son cortège d’horreurs, Syrie. Le pays brûlé documente dans le même temps les dessous de la révolution syrienne, de la mise à mort du peuple syrien et de ses élans démocratiques. Il donne les clés de compréhension de cette « guerre locale mondialisée » et de ce qui l’a précédée, mais éclaire aussi d’un autre jour ce qui se passera en Ukraine quelques mois plus tard. Acte d’accusation recueillant toutes les preuves d’un interminable massacre, ce livre noir rassemble et organise un très grand nombre de témoignages d’acteurs et de victimes, dont certains ont été recueillis spécifiquement pour cette publication quand d’autres proviennent de sources très diverses. Outre l’établissement des faits à des fins historiques et judiciaires, il s’agit aussi de contrer le négationnisme historique, mis en œuvre par des relais complaisants avec le régime syrien et ses alliés en France et ailleurs. Enfin, il porte la demande de justice de millions de Syriens qui se sont soulevés en 2011 et qui résistent toujours malgré la violence inouïe à laquelle ils font face.
Et si vous voulez discuter de cet ouvrage avec : Cécile Boex, maîtresse de conférences à l’École des hautes études en sciences sociales, Christophe Boltanski, rédacteur en chef de la Revue XXI, et Farouk Mardam-Bey, Cofondateur et membre du comité de rédaction de la Revue d’études palestiniennes et Directeur de la collection Sindbad chez Actes Sud
rdv à 19h30 à la librairie le Pied à terre, c’est au 9 rue Custine, métro Château rouge

à 19h30 encore, les Éditions Libertalia organisent une rencontre avec Gérard Mordillat (récit) et Éric Liberge (dessin) autour de leur BD "La Guerre des paysans" (parue chez Futuropolis).
Début du XVIe siècle, en Allemagne. Un moine du nom de Martin Luther prépare la Réforme protestante. Il publie ses « 95 thèses » contre les indulgences dont l’Église catholique fait commerce pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome. C’est une véritable déclaration de guerre contre le pape Léon X.
Bientôt, dans les campagnes, la révolte gronde. Entre 1524 et 1526, des paysans prennent les armes par milliers. Ils clament leur foi dans la Réforme et affirment leur volonté de bouleverser l’ordre politique, économique et social. Luther les désavoue et fait alliance avec les Princes. Mais un autre moine, Thomas Müntzer, les rejoint et prend leur tête. Son mot d’ordre est révolutionnaire : « Omnia sunt communia », « Tout est à tous ». C’est dans ce contexte que le jeune Luca est envoyé par Léon X à Wittemberg pour être ses yeux et ses oreilles. Bref, pour être son espion…
et si vous voulez discuter avec Gérard Mordillat et Eric Liberge de ce récit historique d’une guerre contre les inégalités sociales et économiques qui résonne encore aujourd’hui, rdv à 19h30 aux éditions Libertalia, 12 rue Marcellin Berthelot, à Montreuil

à 19h30 toujours, dans le cadre de la 6ème édition du Festival libre du Moyen Métrage - FLiMM – organisé par le DOC, Le Sample propose une projection hors-les-murs autour des travaux de Simon(e) Jaikiriuma Paetau, un.e artiste interdisciplinaire germano-colombien.ne, dont les œuvres se situent entre le cinéma, les installations vidéo et la performance, et traitent du décolonialisme queer.
Au programe, il y aura la projection de Oury Jalloh, réalisé par Simon(e) Jaikiriuma Paetau & Maman Salissou Oumarou
Oury Jalloh, réfugié de Sierra Leone, vit dans l’ancienne Allemagne de l’Est et désespère de la société qui l’entoure. Il ne peut pas participer à la vie sociale et n’a aucune perspective, il n’a ni le droit de quitter son quartier, ni de travailler et lentement il commence un combat silencieux et intérieur contre le racisme systémique et l’exclusion sociale.
Ce court-métrage semi-documentaire a été développé en collaboration avec des réfugiés et de jeunes réalisateurs indépendants. Il est inspiré d’un fait réel : le 7 janvier 2005, Oury Jalloh est mort brûlé vif dans une cellule de police à Dessau, en Allemagne.
La projection de ce premier moyen-métrage sera suivie de la projection de ARIBADA, réalisé par Simon(e) Jaikiriuma Paetau & Natalia Escobar
En Colombie, dans la région caféière, Aribada le monstre ressuscité, rencontre Las Traviesas, un groupe de femmes trans indigènes issues des tribus Emberá. Le magique, l’onirique et le performatif coexistent dans un univers esthétique et spirituel. Enchantée par la beauté et le pouvoir de leurs jais (esprits), Aribada décide de rejoindre Las Traviesas pour créer leur propre communauté trans*futuriste.
Et si vous voulez découvrir ces films et en discuter, en visio-conférence avec les deux cinéastes Simon(e) Jaikiriuma Paetau & Maman Salissou Oumarou, Rdv à 19h30 au Sample, c’est au 18 Avenue de la République, à Bagnolet

à 20h, le ciné Saint-André-des-Arts organise une projection spéciale du film HABITÉS, suivie d’une discussion avec la réalisatrice Séverine Mathieu et Denis Gheerbrandt.
Le film raconte la rencontre de la réalisatrice avec quatre habitants de Marseille qui vivent entre raison et déraison. Considérés comme ‘malades’ par la société, ils habitent néanmoins en ville. Entre des périodes d’hospitalisation, ils tentent de s’élancer vers le monde commun, de l’habiter, d’y être présents, alors qu’ils sont eux-mêmes habités, étrangers, inspirés.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec sa réalisatrice, Séverine Mathieu, rdv à 20h au ciné le Saint-André-des-Arts qui se trouve au 3à de la rue Saint-André-des-Arts, métro Saint-Michel

à 20h, le Cin’Hoche propose une projection spéciale pour la sortie du film reprise en main, suivie d’une discussion avec le réalisateur, Gilles Perret
Comme son père avant lui, Cédric travaille dans une entreprise de mécanique de précision en Haute-Savoie. L’usine doit être de nouveau cédée à un fonds d’investissement. Épuisés d’avoir à dépendre de spéculateurs cyniques, Cédric et ses amis d’enfance tentent l’impossible : racheter l’usine en se faisant passer pour des financiers !
Et si vous voulez découvrir ce film le jour de sa sortie en salle et en discuter avec son réalisateur, Gilles Perret, rdv à 20h au Cin’Hoche, c’est au 6 rue Hoche à Bagnolet