Agenda FPP 8 septembre

jeudi 8 septembre 2022
par  Julie

Avec Philippe, directeur artistique du festival Ensemble(s) qui s’ouvre aujourd’hui au théâtre de l’échangeur de Bagnolet
le programme sur : https://festivalensembles.com/
Rdv donc les 8, 9, 10 et 11 septembre au théâtre de L’Echangeur, 59 avenue du Général de Gaulle à Bagnolet,

RDV MILITANTS

et on commence avec ce communiqué publié par Sud-Education intitulé : Enseignement Supérieur et Recherche : encore une rentrée sous tension
Après les rentrées 2020 et 2021 marquées par la persistance de la pandémie, l’absence de protocoles et une précarité étudiante explosive, cette rentrée 2022 se fera une fois de plus dans des conditions dégradées et difficiles tant pour les personnels que les étudiant·es.
73 000 étudiant·es supplémentaires en 2021-2022, plus de 35 000 cette année, soit plus de 100 000 de plus en deux ans dans les établissements de l’ESR. Parallèlement, plus de 1000 postes d’EC ont été supprimés sous le 1er quinquennat Macron. Depuis 2010, la population étudiante a augmenté de 24 % pendant que le recrutement des enseignants-chercheurs (EC) a lui baissé de 45 % ! Ces suppressions de postes enferment les non-titulaires dans une précarité sans fin, dont la LPR entend généraliser le principe, cependant que le taux d’encadrement s’est effondré de 12 % entre 2008 et 2021, avec bien évidemment des disparités criantes entre CPGE et universités et des inégalités sociales et territoriales. Bref, un enseignement supérieur à deux vitesses qui se structure et s’enracine de plus en plus, entre des Licences délaissées ou verrouillées par leur capacité d’accueil et quelques Masters ou formations élitistes à plusieurs milliers d’euros qui concentrent la majorité des financements et des ressources.
Un boom d’étudiant·es prévisible qui va se coupler avec une vague de départs à la retraite de personnels tout aussi prévisible, et donc une crise du recrutement annoncée sur les emplois les moins bien rémunérés. Avec le gel du point d’indice des fonctionnaires pendant vingt ans qui a fait perdre 20 % de leurs ressources aux personnels et un rattrapage famélique de 3,5 %, du point d’indice déjà largement absorbé par l’inflation avant même sa mise en place, les métiers de l’ESR vont attirer de moins en moins. Ainsi, la revendication historique de l’échelle mobile des salaires (indexation des salaires sur l’inflation) reprend aujourd’hui toute son actualité. La paupérisation de nombreux personnels, la précarité structurelle pour les vacataires qui attendent encore la mensualisation promise de leur rémunération, la vétusté des locaux… toutes ces conditions dégradées qui dégradent le service public de l’ESR. Cette précarisation quasi complète du métier a d’ailleurs des conséquences sur l’Education Nationale et la jeunesse dans son ensemble : dans les instituts de formation des professeurs (INSPE), le recours massif aux contractuels (voire au job dating) a définitivement supplanté le recrutement sur concours (désormais repoussé après le M2 et quasi inatteignable dans les conditions actuelles d’études), détruisant toute formation des enseignant.es, qui se retrouvent sans préparation devant les élèves.
C’est dans ce contexte que, loin des préoccupations quotidiennes des personnels et des étudiant·es, le ministère persiste et amplifie sa politique en faveur de quelques établissements d’excellence et sa fétichisation de la performance sur le marché mondial de la recherche. Alors même que le gouvernement chinois ne s’y référera désormais plus, la publication du classement de Shanghai cet été a de nouveau suscité satisfecit et marche forcée vers la marchandisation de l’ESR : classer, quantifier les travaux de recherche pour leur donner une valeur et pour cela évaluer, tout le temps. Des évaluations constantes qui permettent par la suite d’inégales répartitions des moyens.
Alors que tout l’été nous avons vu les conséquences écologiques désastreuses d’un système en crise, le gouvernement a validé sa feuille de route et annoncé l’ampleur des attaques : continuation de la liquidation du droit du travail et de l’assurance chômage, continuation de la fiscalité en faveur des plus riches sous couvert d’efficacité économique au détriment du financement des services publics et de la transformation sociale et écologique. En un mot, faire payer la crise aux salarié·es et poursuivre le démantèlement des services publics dont l’éducation et l’enseignement supérieur. Un choix de société que l’on retrouve dans l’ESR : la suppression du Crédit Impôt Recherche (qui bénéficie à quelques grandes entreprises et n’a aucun bénéfice pour la recherche) permettrait par exemple d’amener toutes les Licences à un financement identique aux CPGE.
Si le gouvernement annonce sa feuille de route, nous devons annoncer la nôtre aussi : une date de mobilisation interprofessionnelle et intersyndicale est à l’ordre du jour pour le jeudi 29 septembre pour défendre nos salaires, nos retraites et nos conditions de travail. Mais, d’ici là Tout le mois de septembre, nous devons aller à la rencontre de nos collègues, organiser partout où c’est possible des réunions, des AG pour discuter et agir.
SUD éducation, dans l’ESR comme dans l’ensemble de l’éducation mais aussi en interpro, se mobilisera et agira pour construire le rapport de force large et efficace pour faire aboutir nos revendications.

aujourd’hui encore et jusqu’au 9 septembre, les agents de la petite enfance de Paris sont en grève pour réclament une revalorisation de leur métier et une hausse des salaires.
le 30 août dernier, à l’appel d’une intersyndicale CGT, CFTC, UCP, SUPAP-FSU et FO, environ 500 agents de la petite enfance de Paris se sont mis en grève et se sont rassemblés devant le siège de la Direction des familles et de la petite enfance (DFPE) pour réclamer une hausse des salaires et « une augmentation des recrutements« , qui serait notamment facilitée selon eux par l’obtention de la prime issue du Ségur de la santé, et pour dénoncer Le manque de moyens, le problème des salaires et de sous-effectifs, et la possibilité d’engager des personnes non-diplômées.
Malgré cette forte mobilisation, « qui ne s’était pas vue depuis au moins 10 ans », d’après Carole Halbutier, secrétaire de la vie syndicale de la CGT Petite enfance 75, l’intersyndicale déplore « qu’aucune avancée n’a été constatée ». C’est pourquoi, elle a déposé un nouveau préavis de grève qui court jusqu’à vendredi

Tous les jours à 12h et à 16 h l’association la table ouverte propose une distribution de repas
et c’est tous les jours à 12h et à 16h au 4 rue des Poissonniers, métro Barbès-Rochechouart

À 13h, la mobilisation des postiers sans-papiers continue, cette fois devant l’arche de la Défense à côté de la préfecture du 92. Les grévistes ont organisé trois piquets de grèves à l’agence d’intérim RSI de Gennevilliers (92), la plateforme colis DPD du Coudray-Montceaux (91) et de l’agence Chronopost d’Alfortville (94), les deux dernières étant des filiales du groupe La Poste.
Les grèves ont commencé en novembre et en décembre dernier et sont soutenus par Solidaires et Sud PTT depuis l’été. Les postiers dénoncent leur surexploitation alors que la Poste a mis un terme aux contrats avec sa principale entreprise de sous-traitance Derichebourg, mais seulement pour ces deux sites en grève. La plupart des grévistes travaillent au noir ou en intérim et exigent aujourd’hui de meilleures conditions de travail et une régularisation de leur statut.
RDV à 13h devant l’arche de la Défense à côté de la préfecture du 92, arrêt Nanterre Préfecture du RER A.

jusqu’à 16h, l’UNEF-Tacle de Nanterre ouvre sa permanence pour accompagner les jeunes REFUSÉ·E EN LICENCE, EN MASTER
et si vous voulez vous rendre à la permanence, elle est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 16h sur le site de la Fac de Nanterre

à 19h, les Amarres et l’association Elan interculturel proposent un apéro militant, avec une discussion qui sera consacrée à la prévention de la violence des jeunes
Pendant cette soirée, l’association Elan Interculturel partagera le guide à destination des familles, éducateur·trice·s, professionel·le·s du travail social, un guide qui propose des pistes pour prévenir la violence chez les jeunes, en utilisant la pédagogie active.
Et si vous voulez participer à cet apéro-débat, rdv à 19h aux Amarres, c’est au 24 quai d’Austerlitz, métro quai de la Gare

A 19h, Assemblée ouverte de la caisse de solidarité « Kalimero » comme tous les deuxièmes jeudis du mois.
« Kalimero » est une caisse de solidarité qui envoie des mandats aux prisonnièr.e.s de la guerre sociale, c’est à dire à des personnes qui sont en prison accusées d’actes d’insoumission et de révolte. Cette assemblée sera l’occasion de discuter de nos rapports antagonistes à l’institution judiciaire, de faire le point sur les situations des personnes dont les actes nous parlent et de réfléchir aux pratiques de solidarité.
Rendez-vous au jardin de la Kunda, au 48 rue Jules Lagaisse, à Vitry-sur-Seine, arrêt Beethoven-Concorde depuis Porte de Choisy, tram 9.

de 19h à 20h, la Cité fertile de Pantin propose son atelier hebdo mécanique pour réparer les vélos
et si vous avez besoin de réparer votre bécane ou juste besoin de conseil pour l’entretenir, rdv à 19h à La Cité Fertile, 14 Avenue Edouard Vaillant, à Pantin, métro 4 chemins

à 19h aussi, Un lieu pour respirer poursuit ses apéros discussion hebdo
et si vus voulez y participer c’est à partir de 19h à Un lieu pour respirer, c’est au 15 rue Chassagnolles, aux Lilas, métro mairie des lilas

RDV CULTURELS

à 17h, la Librairie l’Atelier organise une rencontre avec Jean-Louis Tripp, autour de sa BD Le petit frère, paru chez Casterman BD
En 1976, l’auteur, 18 ans, passe les vacances d’été en famille lorsque son petit frère de 11 ans décède après avoir été renversé par une voiture. J.-L. Tripp relate ce tragique accident, ses conséquences pour lui et ses proches, le sentiment de culpabilité qui l’étreint ainsi que son travail pour faire son deuil.
Et si vous voulez discuter de cette BD avec Jean-Louis Tripp, rdv à 17h à l’Atelier, c’est au 2 bis rue du Jourdain, métro Pyrénées

à 19h, la librairie EXC organise une rencontre autour du troisième numéro de la revue Chiche, un numéro intitulé : Persona !, et publié chez Chiche éditions
Chiche est une revue de poésie créée sur le bout d’une table en septembre 2019 par Alyson Onana Zobo et David Bonnand. Chiche est devenu Chiche (le nom) toujours sur le bout d’une table en février 2020 et une association en septembre de la même année. La revue se propose de travailler deux fois par an à une action commune. À partir d’un thème, d’un sujet : écrire, dessiner, photographier. Ce que le sujet appelle de production, d’un faire-sensible, pour ensuite laisser venir le temps du montage.
Ce troisième numéro est intitulé : Persona, per-sonare, parler à travers. Persona, le masque, l’objet qui dissimule, qui représente, qui imite un visage. Personnage, personne, caractère. Persona pour les spectres et les images fantômes, pour l’essence du visible et les objets à métamorphoser, pour notre mémoire qui ne serait pas tout à fait nôtre et la question du double.
Et si vous voulez discuter de ce 3ème numéro de la revue Chiche, avec ses rédacteurs et rédactrices, rdv à 19h à la librairie EXC, c’est au passage Molière, métro Rambuteau

à 19h, la librairie les Traversées organise une rencontre croisée avec François-Xavier Fauvelle autour de son livre intitulé : Les Masques et la mosquée - L’Empire du Mâli (XIIIe et XIVe siècles) paru aux éditions du CNRS, et avec Anne-Lafont co-autrice avec l’historien, du livre L’Afrique et le monde : histoires renouées, publié aux éditions La Découverte
et si vous voulez discuter avec l’ historien FX Fauvelle du Collège de France, et Anne Lafont, historienne de l’art, directrice d’études à l’EHESS et titulaire de la chaire Histoire de l’art et créolités, rdv donc à 19h à la librairie les Traversées, c’est au 2 rue Édouard Quenu, métro Censier-Daubenton

A 19h, rencontre avec le dramaturge Julien Villa pour son premier roman Rodez-Mexico.
C’est l’histoire de Marco Jublovski, agent communal dans la zone industrielle et commerciale du Grand Rodez en Aveyron. A trente ans, il vit chez sa mère et découvre un jour le néo-zapatisme en regardant un documentaire. Il se passionne pour la vie du sous-commandant Marcos et lorsque c’est le Grand Rodez qui devient la cible de mesures de privatisation de la part des pouvoirs publics, Marco lance sa propre révolution.
Venez rencontrer Julien Villa entre 19h et 21h au 45 bis rue du faubourg Saint- Antoine, métro Faidherbe – Chaligny.

à 19h aussi, la Librairie Petite Égypte organise une rencontre avec Bastien Contraire, à l’occasion de la sortie de son livre intitulé Les animaux, et paru aux éditions la Partie
Bastien Contraire reviendra sur les livres jeunesse, fanzines et autres documents de sa collection dont le personnage principal est un rond. Il y sera, entre autres, question de géométrie, de la censure dans les cinémas belges et de recherche graphique dans les ouvrages destinés aux enfants.
Et si vous voulez en discuter avec lui, rdv à 19h à la librairie La Petite Egypte, c’est au 35 Rue des Petits Carreaux, métro Sentier

à 19h toujours, le dissident club et les assoc Urgence Afghanes, et Women in War proposent, à l’occasion de la Journée internationale de l’alphabétisation (8 Septembre) et de la Journée internationale pour la protection de l’éducation, une soirée projection-débat autour du documentaire « Afghanistan : Destins d’enfants » (2022) en présence du réalisateur, Kevin Berg
Privées de leurs droits fondamentaux, comme ceux de se déplacer librement, de travailler ou d’étudier, les adolescentes, sur la plupart du territoire, ne sont plus les bienvenues dans les écoles. Au-delà de cette ségrégation liée au genre, les enfants sont eux aussi laissés pour compte. Enfants vendus, enfants mendiants, enfants travailleurs sans droits, enfants sur la route de l’exil : portraits d’une enfance sans espoir, dans un pays de plus en plus pauvre.
Et si vous voulez voir ce documentaire et discuter de la question de l’éducation des femmes en Afghanistan (l’interdiction de la scolarisation des filles par les talibans, le licenciement des institutrices, etc.), rdv à 19h au Dissident Club, c’est au 58 rue Richer, métro Lepelletier

A Mains d’Oeuvres à partir de 19h15, Bassine Non Merci organise une soirée sur les méga-bassines et la menace qu’elles représentent pour l’environnement et l’accès à l’eau.
Au programme, la projection du documentaire Pour Quelques Grains d’Or de David Briffaud et Fabien Mazzocco autour de l’agriculture intensive du blé dans l’Ouest de la France. Il permettra d’aborder les questions de la consommation agricole de l’eau et d’ouvrir la discussion avec des membres du collectif Bassine Non Merci sur la question d’une autre agriculture possible. Aujourd’hui, c’est en effet le marais poitevin qui pourrait être en danger d’assèchement avec le projet de construction de grandes bassines contre lequel le collectif, Greenpeace et d’autres associations de protection de la faune et de la flore se battent.
RDV donc à partir de 19h15 à Main d’œuvres, 1 rue Charles Garnier à Saint-Ouen, arrêt Garibaldi. Et si vous voulez en savoir plus : https://fb.me/e/23utmP7R

à 19h30, la Librairie Le Merle moqueur organise une rencontre avec Colin Niel autour de de son nouveau roman Darwyne publié aux éditions du Rouergue.
"Darwyne Massily, un garçon de dix ans, légèrement handicapé, vit à Bois Sec, un bidonville gagné sur la jungle infinie. Et le centre de sa vie, c’est sa mère Yolanda, une femme qui ne ressemble à nulle autre, bien plus belle, bien plus forte, bien plus courageuse. Mais c’est compter sans les beaux-pères qui viennent régulièrement s’installer dans le petit carbet en lisière de forêt. Justement un nouvel homme entre dans la vie de sa mère : Jhonson, un vrai géant celui-là. Et au même moment surgit Mathurine, une employée de la protection de l’enfance. On lui a confié un signalement concernant le garçon. Une première évaluation sociale a été conduite quelques mois auparavant par une collègue qui a alors quitté précipitamment la région.
Dans ce roman, Colin Niel nous emporte vers l’Amazonie, territoire d’une puissance fantasmagorique qui n’a livré qu’une part infime de ses mystères. Darwyne, l’enfant contrefait prêt à tout pour que sa mère l’aime, s’y est trouvé un refuge contre le peuple des hommes. Ceux qui le voudraient à leur image.
Et si vous voulez discuter de ce roman avec Colin Niel, rdv à 19h30 à la librairie le merle moqueur, c’est au 51 rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 19h30, les Éditions Libertalia organisent une Rencontre avec Sylvain Pattieu à l’occasion de la sortie de Panthères et pirates. Des Afro-Américains entre lutte des classes et Black Power, aux éditions la découverte
C’est l’histoire de Melvin et Jean McNair, deux étudiants afro-américains qui se rencontrent en 1966 en Caroline du Nord. Mariés, deux enfants, ils auraient pu mener une vie paisible. Mais il y a la guerre du Vietnam, l’assassinat de Martin Luther King, l’élan révolutionnaire des Black Panthers. Melvin est déserteur. Pour fuir et dénoncer le racisme, Jean et lui détournent un avion avec trois complices, le 30 juillet 1972. Destination Alger, capitale d’un pays indépendant et d’un tiers monde incandescent.
Arrêtés après avoir été exfiltrés vers Paris, qui refuse de les extrader, ils sont emprisonnés et jugés lors d’un procès médiatisé où l’on croise James Baldwin et Simone Signoret. Leur peine purgée, ils refont leur vie à Caen et deviennent des figures locales engagées. Le parcours de Jean et Melvin montre de façon exemplaire comment s’entremêlent concrètement les questions de race et de classe. Définis comme Noirs aux États-Unis, le restent-ils à leur arrivée en France et à quelles formes de racialisation sont-ils confrontés ?
À partir d’archives et d’entretiens inédits, cette grande fresque sociohistorique nous plonge, de part et d’autre de l’Atlantique, dans les luttes antiracistes et anti-impérialistes des années 1970. En décentrant le regard, elle offre de nouvelles perspectives sur les sujets brûlants que sont le racisme anti-Noirs et la radicalité politique.
Et si vous voulez discuter de son bouquin avec Sylvain Patthieu rdv à 19h30 aux éditions Libertalia, 12 rue Marcelin berthelot, à Montreuil

A 20h, Nadia Yala Kisukidi présente La Dissociation aux éditions du Seuil à la librairie l’Atelier.
Roman autour de personnages en marge, La Dissociation est racontée par une narratrice elle-même en marge, puisqu’on la surnomme la « naine » au collège. Elle a dix ans, elle est orpheline et son récit invite le lecteur dans les HLM de la banlieue comme dans le XVI, chez des journalistes, des artistes, des anarchistes. Le ton est satirique et philosophique pour ce premier roman de la Bruxelloise née d’un père congolais et d’une mère franco-italienne.
Rendez-vous à 20h à la librairie l’atelier au 2bis rue Jourdain dans le 20e, arrêt Jourdain.

à 20h, le 104 proposent une projection-débat autour du film LE JOUR OÙ J’AI DÉCOUVERT QUE JANE FONDA ÉTAIT BRUNE, en présence de la réalisatrice Anna Salzberg
Dans ce film, Anna Salzberg interroge sa mère sur son passé féministe, et pourquoi elle a fait un enfant toute seule. Elle fouille dans des archives, auprès d’un chœur de femmes et dans des gestes de cinéma, pour percer le mystère de sa mère, et elle découvre le mouvement des femmes des années 1970, un cinéma militant féministe.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec sa réalisatrice, rdv à 20h au Ciné 104, c’est au 104 Av. Jean Lolive, à Pantin

MUSIQUE : John O Gallager – Uroboros