Agenda FPP 21 avril

jeudi 21 avril 2022

L’occupation lancée rue Saulnier par des exilés et des soutiens qui ont ouvert l’ambassade des immigrés pour exiger un logement digne et des papiers tient toujours
sur place il y a besoin de :
Produits ménager
Balais, sacs poubelle
Sacs couchage, couvertures
Matelas
Plaques électriques
Ustensiles cuisines
Plaques cuisson
Chaises
Tables
Tapis de prières
Claquettes
De l argent
Tickets de métro
Encre tonnerre
Ordinateur
et vous pouvez déposer vos dons au 17 rue Saulnier, métro Cadet
et si vous voulez les soutenir, le collectif La Chapelle debout a aussi lancé une cagnotte en ligne : https://www.okpal.com/cagnotte-de-soutien-a-l-ambassade-des-immigres/?utm_campaign=01G0YYQFTHG35NSM1A8MQATTFG&utm_medium=campaign_success-okpuid_01G0YYQBN60Q713AJW3HBKJJYP-20220418&utm_source=share_directlink&fbclid=IwAR0sL5qOj-rtCQdFkXFfivemW01rkRHCwthfgDzzZ5otoqQ5o3xqTmRHLXw

Agenda du 21/04/2022

depuis 10h ce matin, l’association PhilosophEs aux Féminins en partenariat avec l’Université de Chicago, organisent une Journée d’étude consacrée aux Traditions et renouveaux de la pensée écoféministe
et si vous voulez suivre cette journée d’étude, rdv dans les locaux parisiens de l’université de Chicago qui se trouvent au 6 Rue Thomas Mann, métro BNF

depuis 11h ce matin, une nouvelle manifestation des grévistes sans papiers de Chronopost Alfortville est organisée pour exiger leur régularisation
Depuis le 7 décembre des travailleurs de l’agence Chronopost d’Alfortville (filiale de la Poste) sont en grève jour et nuit pour obtenir leur régularisation, pour la 2è fois en deux ans.
Ils luttent aux côtés de travailleurs de l’agence DPD (autre filiale de la Poste) à Coudray-Montceaux (91) en grève depuis le 15 novembre et de travailleurs du bâtiment de RSI Intérim à Gennevilliers en grève depuis début novembre pour exiger les documents de leur employeur nécessaires pour obtenir un titre de séjour. Or les Préfectures de Créteil, Évry et Nanterre refusent de les recevoir.
Aussi, une nouvelle manifestation est organisée ce matin et le rdv était donné à 11h devant la Poste de Créteil pour une manif en direction de la Préfecture du Val de Marne pour dénoncer ce système d’esclavage moderne et exiger la réintégration de ces filiales sous-traitantes et maltraitantes à la Poste et une carte de dix ans pour ces travailleurs.

Depuis hier, l’EHESS en lutte a lancé une occupation sur la campus Condorcet et l’occupation a tenu cette nuit
et à 12h une AG inter-fac y est organisée alors rdv en ce moment sur le campus Condorcet à Aubervilliers, métro front populaire

en ce moment aussi, une AG inter-facs et inter-lycées est organisée car Le mouvement de blocus des lycées contre le résultat du 1er tour des élections et contre l’extrême droite continue aujourd’hui à Paris, avec le blocage des lycées Jules Ferry, Colbert,Voltaire et Hélène Boucher
et pour l’AG inter-Facs et inter-lycées, le rdv est donné en ce moment aux Arènes de Lutèce, dont l’entrée se fait par l’Allée Théodore Vacquer, métro Jussieu

À 13h, l’association Parents & Féministes organise un groupe de parole sur la dépression post-partum
Vous êtes mère, vous avez envie de parler avec des adultes, d’être écoutée, de vider votre sac, de blaguer, de râler sans être jugée et sans recevoir des conseils à la pelle ? Ce groupe de parole permet de rompre l’isolement et de libérer la parole en toute bienveillance, en partageant idées, sentiments, impressions sur les expériences de postpartum présentes ou passées
et si vous voulez participer à ce groupe de parole, il faut vous inscrire sur : https://forms.gle/wXzpEKvpg9G6TdfE7
puis rdv à 13h à la cité audacieuse, 9 rue de Vaugirard, métro convention

à 13h30, L’INTERSYNDICALE CGT-FSU-SUD, LES AGENTS de la BNF ET L’ASSOCIATION DES LECTEURS ET USAGERS DE LA BnF organisent un Rassemblement contre la dégradation des services rendus au public
Depuis de nombreuses années, le Ministère de la Culture poursuit une politique d’austérité ayant pour effet un manque de moyens humains et budgétaires consacrés au fonctionnement de la Bibliothèque nationale de France. Les personnels, lecteurs et usagers de la BnF continuent d’être soumis à des mesures régressives qui dégradent chaque jour davantage les services proposés au public et les conditions de travail des agents. Ainsi plus de 300 emplois ont-ils été détruits en dix ans.
Dans le but de supprimer à nouveau des postes, la direction de la BnF, après avoir automatisé les vestiaires, veut imposer à partir du mois de mai la fin des communications directes des documents de magasins jusqu’à 13h, tous les jours, la communication directe n’étant désormais possible que l’après-midi.
Pour justifier ce recul sans précédent du service rendu par notre établissement public, la direction utilise des éléments de langage laissant croire que cette nouvelle organisation soulagerait les agents de la BnF. Il n’en est rien : en réalité cette réorganisation ne fera que concentrer la charge de travail et les cadences sur des périodes toujours plus courtes, au détriment des collectifs et des conditions de travail. Elle va entraîner une vraie dégradation de la situation pour le personnel et permettre de continuer à supprimer des postes.
De plus, la direction de la BnF veut mettre en place des contrats ultra-précaires, sous la forme de CDD d’un an non-renouvelables, à mi-temps avec un salaire de misère pour faire fonctionner les services aux lecteurs. Pourtant, en 2016 la présidente de la BnF Laurence Engel s’engageait en signant un protocole de fin de grève à cesser ce type d’embauche et à recruter directement en CDI le personnel « vacataire » travaillant sur des missions permanentes. La présidente de la BnF, soi-disant attachée au dialogue social, doit tenir son engagement !
Aussi, pour exiger :
 Le maintien de la communication directe des documents ;
 des créations de postes et des moyens financiers pour la BnF ;
 le non-recours à des contrats ultra-précaires ;
L’INTERSYNDICALE BnF CGT-FSU-SUD, LES AGENTS MOBILISÉS ET L’ASSOCIATION DES LECTEURS ET USAGERS DE LA BnF organisent un rassemblement à 13h30 ; et le rdv est donné sur le SITE DE TOLBIAC, HALL OUEST de la Bibliothèque Nationale de France, Quai François Mauriac, métro BNF
et vous pouvez aussi signer la pétition : https://www.mesopinions.com/petition/art-culture/bibliotheque-nationale-france-retour-aux-communications/175704 & https://www.leslignesbougent.org/petitions/tous-ensemble-defendons-le-services-public-de-la-bnf-7384/)

Comme tous les jeudis, Le collectif solidarité migrants Wilson lance un appel à bénévoles et il y a toujours besoin de monde en cuisine et pour la distribution de ce soir
si vous voulez y participer, le rendez-vous est donné à 14h pour la cuisine, et à 18h30 pour la distribution, au théâtre de la belle étoile qui se trouve au 14 rue Saint-Just, à Saint-Denis, RER Stade de France

à 17h30, Nanterre VNR en lutte, l’UNEF - TACLE : Tendance Action Collective et Luttes Etudiantes la FSE, les jeunes insoumis.e.s, le NPA jeunes et le Poing Levé ! organisent une Assemblée générale étudiante : face à Le Pen et Macron, construisons le 3e tour social !
Les étudiant.e.s mobilisé.e.s de la fac de Nanterre, ainsi que les organisations syndicales et de jeunesse de l’université, condamnent la fermeture de la fac décidée par M. Gervais-Lambony pour étouffer la mobilisation étudiante.
Tout comme face aux sans-facs, à qui il envoie ses vigiles plutôt que de négocier, le président de l’université voudrait les empêcher de s’organiser contre l’extrême droite et les causes de son ascension.
Les sans-facs qui occupent le bâtiment Grappin depuis plus de 170 jours remettent en cause la sélection sociale et bien souvent raciste mise en place par Macron et Vidal. Une politique qui illustre parfaitement en quoi les mesures antisociales et les lois racistes mises en place par Macron ces cinq dernières années, dans la continuité des quarante dernières années d’alternance entre la gauche et la droite, préparent le terrain à l’extrême droite.
La peur de voir Marine Le Pen accéder au pouvoir pourra conduire certains et certaines à utiliser leur bulletin de vote pour lui faire barrage, alors que d’autres refuseront de donner une voix de plus au pompier pyromane qu’est Macron. Mais toutes et tous les étudiant.e.s rejettent ce non-choix : d’un côté, celui qui a d’ores et déjà passé cinq ans à appauvrir la jeunesse et les classes populaires, à détruire le droit du travail et les services publics, à stigmatiser les musulmans et les musulmanes, à traquer les sans-papiers, à couvrir les violences policières contre les migrants et migrantes, les habitants et habitantes des quartiers populaires, les militants et militantes du mouvement social... de l’autre côté, celle qui promet de faire pire !
Alors, quoi que nous fassions dimanche 24 avril, la lutte contre l’extrême droite ne se résume pas à un choix individuel dans l’isoloir ; elle passe par l’action collective pour riposter face à la régression sociale !
C’est pourquoi les organisations étudiantes appellent l’ensemble des étudiants et étudiantes à se réunir en assemblée générale pour exiger de la présidence l’ouverture de l’Université toute la semaine et la garantie de pouvoir se rassembler, discuter et agir, au sein de l’établissement, sans la moindre entrave de la part de ses services, et pour réaffirmer leur soutien à la mobilisation des sans-facs et demander à ce que des négociations s’ouvrent enfin !
Et si vous voulez participer à cette AG, rdv à 17H30 - Amphi C2 du bâtiment Zazzo de la fac de Nanterre !

de 17h30 à 19h30, la Permanence au local de l’union locale Solidaires de Malakoff sera ouverte pour aider les salarié-e-s du public et du privé dans leurs démarches et les renseigner sur leurs droits.
Et si vous voulez rendre à cette permanence, rdv de 17h3à à 19h30 à la Bourse du Travail de Malakoff qui se trouve au 24 Rue Victor Hugo,à Malakoff

à 18h, une AG pour l’anti-répression du mouvement d’occupation en cours est organisée au parc de la Villette
L’occupation de la Sorbonne est terminée, mais la justice, elle, travaille toujours...et organise la répression du mouvement qui se développe actuellement, afin de le tuer au plus vite. Cela passera par le circuit habituel de la surveillance, des interpellations, des interrogatoires, des procès, et des condamnations.
Pour voir ce mouvement grandir, il faut défendre chacun de ces rouages judiciaires, avec intelligence et offensive, et collectivement. Les syndicats et les partis organisent déjà leur défense, mais ce mouvement est plus large et les dépassent, les initiatives doivent donc se multiplier pour que chacun.e puisse se protéger collectivement au mieux, en accord avec des positionnements politiques divers.
Et si vous voulez participer à cette AG anti-repression, rdv à 18h, au Parc de la Villette, au niveau de la Fontaine aux Lions

à 18h30, le collectif 20e Solidaire avec tout.e.s les migrant.e.s et La Flèche d’Or organisent une rencontre antiraciste et antifasciste
Le 21 avril 2002, Jean-Marie Le Pen accédait au second tour de l’élection présidentielle, provoquant une mobilisation populaire dès le soir même et une riposte antifasciste de plus d’un million de personnes le 1er mai.
20 ans plus tard, le Rassemblement National semble se rapprocher toujours plus du pouvoir, alors même qu’un autre candidat, Zemmour, lui fait concurrence en fédérant tous les groupes les plus ouvertement fascistes.
Il faut dire que depuis des années, ces mouvements se construisent sur le nationalisme et le racisme, sur la haine des immigré.e.s et des musulman.e.s, que les politiques mises en oeuvre par les gouvernements successifs n’ont fait qu’alimenter : lois islamophobes, chasse aux migrant.e.s, impunité des violences policières racistes, etc.
Comment construire ensemble la riposte ?
Si vous voulez en discuter avec : Campagne antiracisme et solidarité, VISA (réseau syndical antifasciste), et le Collectif des sans-papiers, rdv à 18h30 à la flèche d’Or, 102 bis, rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 18h30, l’UL Sud-Solidaires Aubervilliers et Solidaires 93 organisent un Rassemblement contre l’extrême droite et ses idées
Et si vous voulez participer à ce rassemblement Rdv de 18h30 à 20h30 sur la Place de la Mairie d’Aubervilliers

à 19h, L’association Survie île de France co-organise avec la Maison ouverte de Montreuil un débat sur la Françafrique au Mali et au Burkina Faso avec le journaliste Bruno Jaffré et l’avocat Bernard Schmid.
Et si vous voulez y participer, rdv à 19h à La Maison Ouverte qui se trouve au 17 rue Hoche, à Montreuil, métro Croix de Chavaux

de 19h à 21h30, le collectif Résistance à l’agression publicitaire organise sa réunion hebdomadaire
et si vous voulez y participer, c’est à 19h au 24 rue de la Chine, métro Gambetta

demain matin, à partir de 9h, SUD Éducation 93 organise un stage syndical pour les AESH.
Avec au programme : un point d’Information sur les droits des AESH : temps de travail, salaire, missions… ; un point sur les Conditions de travail des AESH dans le 93 : Pial, statut, salaires ; et un point sur Les besoins des élèves en situation de handicap avec des camarades SUD éducation spécialisé·es dns le champ du handicap
Pour info ou rappel : Tou·tes les AESH ont droit à 12 jours de formation syndicale sur temps de travail sans perte de salaire.
Et si vous voulez en savoir plus et vous inscrire au stage, rdv sur : https://sudeducation93.org/Stage-syndical-pour-les-AESH.html
et pour y participer rdv demain de 9h à 16h à la Bourse du Travail de Saint-Denis qui se trouve 9-11 rue Génin, métro Saint-Denis - Porte de Paris

enfin, demain matin à 11h, la Mutinerie propose une session de cours d’autodéfense féministe en non-mixité sans mecs cis et à prix libre
et pour y participer, il faut s’inscrire en envoyant un mail à : autodefensemutinerie@gmail.com
Et rdv demain à 11h à la Mutinerie qui se trouve au 176 rue Saint-Martin, métro rambuteau

RDV CULTURELS
à 18h30, le Malaqueen propose une Projection-rencontre autour du film ’Ce monde n’est pas fait pour nous’ réalisé par Marine Habert sur le Collectif Voix Deterres
En été 2019 se forme le collectif Voix Déterres, à partir d’un cercle de parole entre des personnes ayant en commun l’effroyable prise de conscience que notre monde est en train de mourir, que sont tué·es en premier les plus précaires, et le désir ardent d’en faire germer un autre.
Qu’est-ce que l’écoféminisme et d’où vient-il ? Quelles prises de conscience et expériences l’ont fait naître chez elleux et comment s’incarne-t’il dans ce collectif ?
En quoi les écoféminismes sont fondateurs d’un changement global et radical pour un avenir plus juste, pour une vie plus en symbiose avec les mondes dans lesquels nous co-existons ?
Ce film est né du désir de faire connaître cette notion et d’écrire nous-mêmes nos mémoires, de témoigner de la naissance d’un collectif, de retracer et rendre visibles ces luttes encore trop méconnues en France.
Et si vous voulez découvrir ce film, rdv à 18h30, au Malaqueen 70 Rue Gallieni, à Malakoff

à 18h30, les Amarres organisent une rencontre avec Louisa Yousfi autour de son livre ’Rester barbare’ , paru aux éditions la fabrique
« Je sens que j’ai tellement de choses à dire qu’il vaut mieux que je ne sois pas trop cultivé. Il faut que je garde une espèce de barbarie, il faut que je reste barbare. »
Cet énoncé de Kateb Yacine, Louisa Yousfi l’entend comme une formule magique : à la fois mot d’ordre esthétique et fable politique, elle permet de convoquer ensemble Chester Himes, Toni Morrison, Booba, PNL et toute une cohorte ensauvagée à l’assaut de l’Empire.
Et si vous voulez en discuter avec Louisa Yousfi, rdv à 18h30 aux Amarres, c’est au 24 quai de Seine, métro Quai de la Gare

à 18h30, la Librairie Utopia organise une rencontre Regards croisés sur le droit des animaux, avec Dominic Hofbauer, auteur et éducateur en éthique animale au sein de L214 Education et Rosa B., illustratrice végétalienne, présenterons leur livre Le Droit des Animaux En Questions (éd. La Plage, 2022). Camille Brunel journaliste, écrivain, critique de cinéma spécialisé dans la représentation des animaux et militant pour la cause animale et végane, présentera son livre Eloge de la Baleine ( ed.Rivages, 2022).
et si vous voulez y participer, rdv à 18h30 à la Librairie Utopia, 1 Rue Frédéric Sauton, métro Maubert-Mutualité

À 19h, le Mucem et les éditions Anamosa organisent une Rencontre autour du livre-catalogue ’VIH/sida : l’épidémie n’est pas finie’, en présence de trois des directeurs de l’ouvrage et co-commissaires de l’exposition éponyme, Stéphane Abriol, Caroline Chenu et Vincent Douris
et si vous voulez participer à cette rencontre, rdv à 19h à la Librairie Les Mots à la Bouche, au 37 rue Saint-Ambroise

à 19h, Rotolux Press et la librairie Petite Égypte organisent une rencontre- lecture publique du nouveau livre de Estelle Benazet Heugenhauser Le régime parfait.
Madame Perez vit seule dans sa maison en zone inondable. Il pleut, le niveau du fleuve monte, le déluge se fait sentir. Madame Perez attend ses trois enfants pour le déjeuner mais arriveront-ils à temps, avant que la route ne soit coupée ? Nous plongeons dans la tête de Madame Perez. Alors qu’elle rationalise ses gestes et ses pensées, elle décortique ses tâches domestiques, l’alimentation de ses enfants, sa gestion des catastrophes quotidiennes. Le monologue déborde, une vague logique la pousse à argumenter pour un nouveau régime alimentaire destiné uniquement à réduire les corps des garçons, « ces faiblards qu’il faudrait annihiler ». Madame Perez rit de la déconfiture à venir et nous rions avec elle. Puis, sa pensée accélère : le tribunal des mères, le tribunal des pères, la condition des demi-vies, la violence infligée par les instances de domination... Avec un humour terrible, se dessine le portrait d’une femme, en proie à la colère et à la folie, qui agit pour un nouvel ordre mondial.
Et si vous voulez découvrir des extraits de ce roman, et en discuter avec son autrice, rdv à 19h à la librairie petite Égypte, c’est au 35 rue des petits carreaux, métro Sentier

à 19h, Médecins Sans Frontières propose un ciné-débat avec la projection du documentaire « La peur au ventre », sur la crise nutritionnelle et les violences dans le nord-ouest du Nigeria
La population de l’État de Katsina fait face à une crise nutritionnelle ainsi qu’à une vague de violences majeures : enlèvements contre rançon, assassinats, attaques d’hommes armés, plus communément appelés bandits, terrorisent les communautés.
Ces violences menacent la vie de milliers de personnes, empêchant les fermiers de cultiver leurs terres et les familles de se rendre au marché, à l’hôpital ou encore à l’école. Elles viennent s’ajouter à une crise économique sévère, de faibles récoltes ainsi qu’un manque d’eau et de terres arables.
Tourné par l’équipe du réalisateur nigérian Kachi Benson (Daughters of Chibok, 2019), ce documentaire de 26 minutes raconte l’histoire de mères, comme Hadiza et Fatima, qui parcourent des kilomètres sur des routes dangereuses pour faire soigner leurs enfants malnutris, et celle de familles entières qui peinent aujourd’hui à se nourrir dans une zone où la malnutrition est endémique, et où les acteurs de santé et les financements manquent.
Et si vous voulez découvrir ce film et en discuter avec :
Vincent Foucher, chargé de recherche au CNRS
Guyguy Manangama, responsable adjoint de la cellule des urgences chez MSF
Boris Martin, rédacteur en chef d’Alternatives Humanitaires, animera le débat.
rdv à 19h au cinéma Saint-André des Arts, c’est au 30 rue Saint-André des Arts, métro St-Michel

à 19h30, la librairie Le Merle moqueur organise une rencontre avec la philosophe Christiane Vollaire, la psychologue du travail Lydia Martin et le photographe Alain Bernardini , autour de leur ouvrage Distance ludique, distance critique ? Des usages du jeu dans les dispositifs de travail et de leurs enjeux politiques, publié aux éditions Loco.
C’est sur la notion de distance que cet ouvrage se fonde, car elle est au cœur de la notion de jeu : dire qu’il y a du jeu, c’est dire qu’il y a un espace entre les deux pièces d’un rouage, qui permet son fonctionnement. Or la distance est précisément aussi la condition d’un regard critique. Partant d’un questionnement historique et conceptuel sur les relations entre jeu et travail, ce livre associe la recherche d’une psychologue et celle d’une philosophe sur les rapports de pouvoir que ces relations induisent et les usages contemporains du jeu, dans ses modalités aussi bien sportives que théâtrales, physiques que numériques.
La question du management, centrale dans le monde du travail contemporain, y est abordée aussi bien par l’expérience réflexive de la psychologue sur le terrain de l’entreprise, que par ses ancrages et ses filiations historiques, du fordisme industriel à l’autoritarisme politique. L’ouvrage se clôt par une réflexion sur la notion de jeu de pouvoir, centrale dans la pensée de Michel Foucault pour analyser les gouvernementalités contemporaines autant que pour soutenir la possibilité des contre-pouvoirs.
Le travail photographique d’Alain Bernardini en éclaire de façon ludique le questionnement.
Et si vous voulez en discuter avec les auteurices, rdv à 19h30 à la librairie le merle moqueur, c’est au 51 rue de Bagnolet, métro Alexandre Dumas

à 19h30, la bibliothèque Les Fleurs Arctiques propose une Discussion joliment intitulée : ’Cocorico : nique ta race’
« Mon caca sent peut-être mauvais, mais au moins, c’est mon caca »
De Gaulle, à 2 ans, sur son pot
L’amour de la nation, de la patrie, de l’identité, le renforcement des frontières, les campagnes de propagande sécuritaire, voilà bien des vieilles rengaines à nouveau dans l’air du temps. Le SNU prend place dans ce contexte : encaserner les adolescents dans le confinement mental du sacrifice pour la nation, voilà un de ses objectifs. Ce corpus idéologique semble aujourd’hui gagner en force et en pugnacité : on en appelle au gaullisme à la télé, on achète franco-français, on chante la marseillaise en manifestation, on est prêts à voter Le Pen quand on est écolo parce qu’elle se prononce en faveur des circuits courts … Mais il serait simplificateur de réduire cela à une simple question de folklore. Cette sale montée nationaliste ambiante, qui dépasse peut-être les frontières de l’hexagone, s’accompagne aussi (et en est l’une des expressions) d’un renforcement plus général de l’État et du contrôle social qui se pérennise.
Pour comprendre cette évolution, se demander ce que le nationalisme est et représente, pour mesurer l’étendue du problème, ses implications et ses conséquences, et pour retrouver les moyens de s’y confronter efficacement, rdv à 19h30 , à la bibliothèque Les Fleurs Arctiques 45 Rue du Pré Saint-Gervais 75019 Paris

à 19h30 encore, Éditions Libertalia organisent une rencontre avec Tal Madesta à l’occasion de la sortie de son livre Désirer à tout prix, publié chez Binge Audio éditions dans la collection de Victoire Tuaillon.
La course à la sexualité est-elle vraiment émancipatrice ? De la « révolution sexuelle » amorcée en Mai 68, aux mouvements sex-positifs actuels, on nous promet la possibilité pour toustes de jouir et de désirer sans entraves. Sauf qu’en investissant le sujet, le capitalisme et le patriarcat ont profondément transformé cette possibilité : le sexe est devenu un marché, et la non-sexualité une pathologie à guérir.
En cherchant à optimiser le fonctionnement des corps et du désir, sommes-nous entré·es dans l’ère de l’aliénation sexuelle ? Face à cette pression constante, désinvestir le désir sexuel constituerait peut-être une porte de sortie émancipatrice.
Dans cet essai court et incisif, Tal Madesta montre comment la sexualité est devenue « obligatoire » dans notre société, et nous invite à nous libérer de cet impératif, en célébrant d’autres formes d’amour qui n’ont pas besoin de sexualité pour exister.
Et si vous voulez en discuter avec Tal Madesta, Militant féministe trans et journaliste indépendant, rdv à 19h30 aux éditions Libertalia, au 12 rue Marcellin Berthelot, à Montreuil

à 20h, Librairie Quilombo, Association Memoria Viva / Mémoire Vive et éditions Chandeigne organisent une rencontre pour le Lancement du livre Exils, Témoignages d’exilés et de déserteurs portugais en présence de certains des auteurs (Vasco Martins, Fernando Cardoso, António Topa), de l’historien Victor Pereira, des traducteurs, et de l’équipe de l’association Mémoire vive/Memória viva.
Exils, témoignages d’exilés et de déserteurs portugais propose 13 récits d’hommes et de femmes datant des années 1961 – 1974 qui ont lutté contre le régime salazariste, déserté la guerre coloniale ou refusé la conscription.
Le salazarisme est le régime dictatorial ayant perduré le plus longtemps en Europe, 48 années de répression et de régime autoritaire. C’est aussi le pays ayant renoncé, le plus tardivement à ses colonies, en 1975 seulement.
En 1961, l’Angola suivi de la Guinée-Bissau et du Mozambique prennent les armes pour bouter hors du territoire le colonisateur. L’impérialisme portugais étant le pilier du salazarisme, une force dont la propagande se sert pour asseoir son pouvoir, ces révoltes mettent en cause sa légitimité dans les colonies et dans la métropole ; il est donc impératif de les étouffer. La réaction est déterminée et violente de la part du régime. Des milliers de jeunes hommes sont envoyés au combat, une guerre, que nous pouvons qualifier de sacrificielle, est entamée.
La désertion et le refus de la conscription s’étend alors très vite dans la population portugaise. Entre 1961 et 1973 se sont 200 000 jeunes qui auraient abandonné le pays et 8000 soldats qui auraient déserté. Ces témoignages sont donc les récits de ces jeunes hommes ayant fui la guerre et de ces femmes qui ont également pris position contre le régime à leurs risques et périls. Nous découvrons aussi grâce à ces 13 textes, la façon dont s’est organisée la fuite, le passage dans l’Espagne franquiste et l’arrivée dans les pays de destination : la France, la Belgique, les Pays-Bas, la Suède, le Danemark ou encore l’Algérie, avec « Alger la rouge » considérée comme la Mecque des révolutionnaires dans les années 60 – 70. Les politiques d’accueil de ces différents pays y sont évoquées et l’hospitalité n’est pas toujours là où on l’attend.
De façon plus large le lecteur comprend grâce à cette précieuse compilation de témoignages un pan des luttes anticolonialistes qui ont marqué le XXe siècle. Ils participent du renouvellement des questionnements sur un passé tragique dont les conséquences et les effets se conjuguent encore au présent.
Et si vous voulez participer à cette rencontre, rdv à 20h à la librairie Quilombo, 23 rue Voltaire, métro Rue des boulets ou Nation

à 20h aussi, L’atelier des artistes en exil propose une soirée de projections de cinq courts-métrages autour du Myanmar : FILMER, C’EST VIVRE !
Depuis moins d’une dizaine années, une nouvelle génération de cinéastes birmans s’organise après des décennies d’isolation quasi-totale du pays et un retour à la démocratie. Le coup d’Etat militaire de février 2021 a mis le pays et la démocratie à l’arrêt, mais ces cinéastes ont continué de créer, de produire et leurs films peuvent franchir les frontières.
Profitant de la présence du réalisateur Sein Lyan Tun, actuellement en résidence en France, cette soirée présentera cinq courts-métrages de cinéastes indépendants birmans qui témoignent de la vivacité de cette nouvelle génération, bien décidée à poursuivre son chemin et faire entendre sa voix, malgré les heures sombres que traverse la Birmanie.
Et si vous voulez participer à cette soirée de porjections autour du Myanmar, rdv à 20h au ciné Louxor, c’est au 170 bvd Magenta, métro Barbès-Rochechouart

à 20h toujours, LA CLEF REVIVAL x LA STATION organisent une grosse fête avec le collectif la Clef Revival qui a tenu pendant deux ans et demi l’occupation du ciné associatif
Une fête simplement pour dire merci à tou.te.s nos spectateurices de leur soutien et de leur présence, et pour nous retrouver - en attendant de le faire à La Clef - autour d’un verre sur le dancefloor de la Station.
Et si vous voulez festoyer avec l’équipe de la Clef, c’est à 20h à la Station gare des mines qui se trouve au 29 Avenue de la Porte d’Aubervilliers, metro Porte de La Chapelle

enfin, à 20h30, le Cin’Hoche, en partenariat avec L’appel des 100 pour la paix-Bagnolet, proposent une PROJECTION-DÉBAT autour du film 200 MÈTRES d’Ameen Nayfeh
Mustafa d’un côté, Salwa et les enfants de l’autre, une famille vit séparée de chaque côté du Mur israélien à seulement 200 mètres de distance. Ils résistent au quotidien avec toute la ruse et la tendresse nécessaires pour « vivre » comme tout le monde, quand un incident grave vient bouleverser cet équilibre éphémère. Pour retrouver son fils blessé de l’autre côté, le père se lance dans une odyssée à travers les checkpoints, passager d’un minibus clandestin où les destins de chacun se heurtent aux entraves les plus absurdes.
Et si vous voulez voir ou revoir ce film et en discuter avec L’appel des 100 pour la paix-Bagnolet, rdv à 20h30 au cin’hoche qui se trouve 6 rue Hoche, à Bagnolet

MUSIQUE : Collectif Mary Read – Antifasciste